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10 / 10 / 2017 | 1 vue
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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QVT : les relations interpersonnelles supplantent les approches collectives formalisées

L'étude annuelle sur la qualité de vie au travail menée par Malakoff Médéric auprès de 3 500 salariés et 500 dirigeants illustre le peu d’attente qu’ont les salariés à l’égard des processus RH collectifs censés garantir l’équité des traitements ou faciliter les parcours professionnel et le développement des compétences. Ce sont les déterminants de la qualité de vie au travail les moins bien classés pour les salariés, comme pour les dirigeants. Cela quelle que soit la taille de l’entreprise. Les répondants des entreprises de plus de 1 000 salariés ne croient en effet pas plus à ces processus RH qu'à ceux des PME où ils n’existent d'ailleurs souvent pas.

Quels que soient les répondants, le déterminant privilégié est « l’ambiance, les relations entre les collègues ». Un moyen d'accéder aux informations professionnelles utiles bien plus efficace pour que le strict déterminant « information partagée au sein de l’entreprise » qui se classe en dernière position...

L'ambiance au travail apparaît comme le préalable à toute autre forme de reconnaissance du travail, notamment salariale.

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