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22 / 02 / 2021 | 202 vues
Frédéric Homez / Abonné
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Remettre en cause les garanties concernant la prime d’ancienneté entraînera un refus voire un motif de non-signature du futur dispositif conventionnel de la métallurgie

Depuis juin 2016, nous négocions le futur dispositif conventionnel de la métallurgie. Trois thèmes restent en cours de négociation :

  • thème 7 : protection sociale,
  • thème 8 : rémunération,
  • thème 9 : dialogue social en entreprise.

 

Pour faire suite à un article paru dans Gestion Sociale du 11 février, qui ne relate pas la réalité des négociations en cours, notre fédération rappelle son attachement à la prime d’ancienneté et au dialogue social au niveau de la branche, des territoires et des entreprises.

 

Intitulé « L’art subtil de moderniser les primes », cet article laisse sous-entendre qu’il y aurait un terrain d’entente entre l’UIMM et les fédérations syndicales sur la rénovation des différentes primes et que la prime d’ancienneté disparaîtrait.
 

Depuis le début de la négociation sur l’EDC, notre organisation syndicale a dit son désaccord et son opposition à la « suppression éventuelle » de cette prime à laquelle nous sommes fortement attachés.
 

Le changement du système de classification lié au thème 2 (classification), qui a été mis en réserve, nécessite certes un nouveau système de calcul pour la prime d’ancienneté. Pour autant, même si FO métaux a indiqué que notre organisation syndicale était prête à en modifier le nom pour la renommer : « prime de fidélité » ou « prime d’attractivité », il était essentiel de préserver les garanties et les montants actuels à l'équivalent pour les salariés, y compris pour les nouveaux embauchés.

 

Notre fédération s'oppose à un système de groupe fermé avec les salariés actuels et un autre groupe avec un système différent pour les nouveaux embauchés. Remettre le système en cause ainsi que les garanties concernant la prime d’ancienneté entraînera un refus voire un motif de non-signature du futur dispositif conventionnel de la métallurgie.
 

Nous ne pouvons pas préjuger de la fin de négociation de ce thème 8 sur les rémunérations mais nous restons  persuadés que des solutions sont encore possibles pour le sujet très sensible des rémunérations.
 

Au niveau patronal, si la branche de la métallurgie souhaite pallier la pénurie de main-d’œuvre dans certains métiers, elle doit être attractive en termes de rémunérations pour garder les salariés, les compétences et les savoir-faire et attirer les nouveaux talents nécessaires à l’évolution de notre industrie.

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