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28 / 07 / 2021 | 297 vues
Thierry Mevel / Membre
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Inscrit(e) le 01 / 12 / 2016

Mon licenciement expéditif suivi de ma radiation unilatérale de la liste des 600 adhérents de mon ex-syndicat

Voici la violence extrême que j'ai subie suite à mon licenciement illicite et traumatisant. En effet, plutôt que de s'insurger de mon licenciement expéditif du 2 septembre 2016, mon syndicat est resté passif avant d'unilatéralement me radier de la liste de ses 600 adhérents.

 

Convergence




Il était pourtant de son devoir de me soutenir car :

  • le représentant syndical m’avait inscrit sur ses listes de candidats pour les élections professionnelles prévues en septembre 2015 (élections reportées à 2016) ;
  • ce représentant syndical m’a personnellement parrainé à son syndicat (adhésion effectuée en février 2016) ;
  • à compter de cette date, j'ai ouvertement milité au sein de l’entreprise ;
  • je participais, par exemple, tous les mardis aux réunions syndicales avec les dix élus en place ;
  • dès le 25 avril 2016, j'ai participé à la campagne électorale officialisée par un protocole d'accord préélectoral (« PAP ») signé par notre délégué syndical et la DRH ;
  • les 7 et 8 juillet 2016, j'ai suivi une formation syndicale de deux jours (formation autorisée par l’employeur) ;
  • j'ai pris mes congés du 1er au 17 août 2016 ;
  • l’employeur a recuilli les candidatures (dont la mienne) entre le 5 et le 29 août 2016 (comme stipulé dans le « PAP ») ;
  • le 16 août 2016, notre délégué syndical a transmis la liste des candidats sur laquelle mon nom figurait, via la messagerie @NXP, avec « élections professionnelles » comme objet ;
  • à mon retour de congés, le 18 août 2016, l’employeur m’a informé qu’une lettre me convoquant à un entretien préalable avait été expédiée la veille (le 17 août 2016) à mon domicile ;
  • arrêt de travail du 19 au 28 août 2016 ;
  • j'ai contacté l'inspecteur du travail : ce dernier m'a indiqué que l'employeur devait obligatoirement recourir à une autorisation administrative en cas de licenciement ;
  • le 29 août 2016, lors de mon entretien préalable et contre toute attente, l’employeur m'a reproché une « insuffisance professionnelle » qui aurait débutée en 2015 ;
  • le 2 septembre 2016, j'ai été licencié après dix-huit annnées de bons et loyaux services (j’ai même obtenu un bonus individuel en avril 2016), le tout sans l'autorisation de l'Inspection du travail ;
  • durant mon préavis, du 3 septembre au 2 décembre 2016, mon badge d’accès à l’entreprise et ma boîte e-mail @NXP ont été désactivés ;
  • le 16 septembre 2016, jour du dépouillement du scrutin, je n’ai pas été élu à cause de dix salariés ayant rayé mon nom.


J’ai mis du temps à comprendre la raison de la passivité complice de mon syndicat. Audience aux prud’hommes le 7 octobre 2021.

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