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31 / 03 / 2020 | 76 vues
SNB/ CFE-CGC / Abonné
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Pour un véritable « protocole sectoriel » de protection de la santé des « banquiers du quotidien »

La cellule de crise sur le covid-19 s’est tenue mercredi 25 mars 2020 avec la délégation patronale de l’Association française des banques (AFB) et les représentants de toutes les organisations syndicales représentatives de la branche bancaire, dont le SNB/CFE-CGC qui a réitéré avec insistance ses demandes d’un plan d’action exceptionnel comprenant un véritable « protocole sectoriel » pour toute la profession ainsi que le versement d’une prime.
 

Un plan d’action exceptionnel à la hauteur des enjeux de santé publique
 

Au cours de cette nouvelle réunion, le SNB/CFE-CGC a réitéré avec insistance ses demandes pour la mise en place d’un plan d’action exceptionnel, à la hauteur de la situation exceptionnelle :

  • une définition claire des activités dites essentielles dans le secteur bancaire ;
  • recours au télétravail ;
  • dispenses d’activité ;
  • un modèle unique de fonctionnement des agences ;
  • agences ouvertes uniquement sur rendez-vous pour des demandes jugées essentielles ne pouvant être réalisées à distance ;
  • agences devant fonctionner à rideaux et portes fermés ;
  • une suspension totale des objectifs commerciaux ;
  • des moyens matériels efficaces pour préserver la santé des salariés, notamment dans les réseaux d’agences physiques : masques de protection, gants, gel hydroalcoolique etc.


À partir des remontées régulières du terrain, le SNB/CFE-CGC constate que les disparités fortes entre établissements persistent et que les conditions sanitaires minimales sont loin d’être garanties pour l’ensemble des collaborateurs bancaires exerçant leur activité au service de leurs clients et de l’économie du pays. Cette situation est totalement inacceptable !
 

Un véritable « protocole sectoriel » pour toute la profession
 

Dans cet esprit et au-delà des négociations en cours dans les différentes branches professionnelles, le SNB/CFE-CGC exige la négociation immédiate d’un « protocole sectoriel » pour l’ensemble des entreprises du secteur bancaire, de la finance et du crédit.


En effet, la Ministre du Travail, Muriel Pénicaud, demande aux entreprises de « réorganiser le travail », y compris en mode dégradé ou ralenti, avec moins de rentabilité et de productivité, avec un « seul point intangible » : « la sécurité des salariés, qui n’est pas négociable ». Pour la ministre, « les bonnes pratiques doivent être adaptées par secteur d’activité en fonction des métiers ».
 

Pour le SNB/CFE-CGC, un vrai « protocole sectoriel » doit donc impérativement être négocié et conclu au niveau de la Fédération bancaire française (FBF), qui regroupe l’ensemble des professions bancaires, et porter sur la totalité des sujets d’actualité brûlante tels que décrits ci-dessus.

 

La santé des « banquiers du quotidien » vaut plus que 1 000 €

 

Pour le SNB/CFE-CGC, le versement de la prime de 1 000 € (dont l’idée a été lancée par le gouvernement lui-même) devra être une réalité concrète, dès la sortie de la crise sanitaire actuelle, pour les salariés qui poursuivent actuellement leurs activités professionnelles malgré des conditions sanitaires particulièrement difficiles et dangereuses.
 

Toutefois, pour le SNB/CFE-CGC, l’essentiel est, avant toute chose la préservation de la santé et de l’intégrité physique des milliers de salariés des banques françaises qui continuent quotidiennement d’assurer une part importante du fonctionnement de l’économie française.
 

Par leur mobilisation et avec une profonde conscience professionnelle, ces « banquiers du quotidien » prennent en charge l’ensemble de leurs clients (particuliers et entreprises) et recherchent avec eux les solutions les mieux adaptées à leur situation. Pour pouvoir efficacement poursuivre cette mobilisation et cette action, essentielles pour surmonter demain la grave crise économique qui menace, ils ont avant tout besoin de moyens matériels efficaces pour préserver leur santé : masques de protection, gants, gel hydroalcoolique etc. Au même titre que d’autres professions en contact direct avec la population, nos collègues méritent de disposer des moyens indispensables à leur protection.

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