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30 / 03 / 2020 | 87 vues
Jean-Louis Lascoux / Membre
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Inscrit(e) le 06 / 04 / 2010

La profession de médiateur mobilisée face aux risques liés au confinement

Qui dit confinement, dit limitation de la liberté de mouvement. Si certains citoyens semblent s’accommoder de cette directive, d’autres n’adhèrent pas et manifestent leur mécontentement sur les réseaux sociaux. Force est de constater que les décisions politiques ne font pas l’unanimité, notamment dans la résolution de cette crise sanitaire.
 

Un contexte de crise plutôt que de guerre
 

Chacun a ses arguments, tous plus valables les uns que les autres. Ici, on évoque une mesure sanitaire ; là, une mesure spéculative. Là, on parle de résidence surveillée ; ici, de mise en quarantaine. Décidément, il n'y aura pas une seule voix, pas plus qu'on ne verra qu'une seule tête dans un rang de citoyens libres. Une discussion (voire une polémique) monte déjà dans la population. Il est question de distinguer les mesures sanitaires des choix politiques. Ce n'est pas une guerre et le langage est excessif, voire inadapté. La situation s'inscrit dans la prolongation des situations de crise que bien des pays connaissaient déjà. La contestation de rue qui grondait ne serait ainsi que reportée et elle sera de surcroît alimentée par ces spéculations.
 

Adopter une posture d'altérité
 

En attendant, il est clair que des mesures répressives sont prises. Par définition, ces mesures sont contraignantes. Elles peuvent faire l'adhésion, provoquer un scepticisme, engendrer des réticences ou faire monter la contestation. Il en va de même dans toutes les situations contraignantes. Personne n'est ici volontairement dans la posture qu'il adopte. En effet, la surmédiatisation de cette crise crée un contexte d’insécurité qui génère des peurs. Chacun gère ses peurs comme il le peut. Parfois, certains prennent des décisions dépourvues de toute rationalité et adoptent une posture qui pourrait être différente si elle était prise en dehors de toute émotion. Ainsi, ceux qui adhèrent aux mesures contraignantes peuvent ne pas comprendre l'inacceptation des autres. De fait, l'absence de concertation et une gouvernance sans dialogue ne sont pas favorables à la conduite d'un changement sans heurt.
 

Ainsi, la recommandation de la profession de médiateur se situe dans l'altérité. Cette posture garantit l'ouverture aux autres et l'entretien de l'esprit de liberté, ce qui est essentiel dans une circonstance de contrainte.
 

La profession de médiateur au service de tous
 

Les médiateurs professionnels connaissent ce genre de situations : les changements. Les changements désirés et les changements imposés. Le confinement est un changement. Un changement imposé. Un changement au pluriel : changement d'habitudes relationnelles, de rythmes de vie, de déplacements, de communication, de fréquentations, d'occupations, de consommation et de pratiques économiques et affectives. Les changements peuvent être bien accueillis par les uns et être perçus comme indésirables par d'autres. C'est pourquoi cette nouvelle profession, experte dans les relations de la qualité relationnelle à toutes les situations de dégradation relationnelle jusqu'au conflit, a décidé d'offrir ses services à toute la population, en utilisant la plate-forme de contact Allomédiateur. De son côté, l'école de formation a même gracieusement mis un parcours pédagogique d'amélioration des relations, habituellement payant, au service de toute la population.
 

Vous devez anticiper la sortie du confinement
 

En effet, d'accord ou pas avec les mesures prises, des amendes ont déjà été infligées pour des sorties non-conformes. La contrainte et la punition sont déjà en action. Cette manière de mener un changement ne peut que susciter des réfractaires. De plus, d'ici la sortie de cette situation de blocage, des gens peuvent se retrouver isolés, voire confrontés à des moments difficiles dans leurs relations à l'occasion de ce confinement. Ils sont exposés à des risques mentaux, de la dégradation de leurs relations, voire à l’aggravation de tensions existantes. Il n'y a pas besoin de l'exemple chinois pour anticiper les conséquences de ruptures et de retours difficiles aux postes de travail.
 

Il y aura l'avant et l'après covid-19.
 

Dans tous les cas, sachez que la meilleure des postures est de se positionner dans un projet : celui de la sortie du confinement n'est pas suffisant. Envisagez vos relations avec autrui, avec votre environnement, avec votre travail, vos occupations quotidiennes, votre projet d'été etc. Inscrivez-vous dans une dynamique de vie. Cette manière de penser permet déjà de ne pas vous laisser envahir par l'actualité débordante d'informations stressantes. Instruisez-vous, inventez, créez, projetez... 
 

N'hésitez pas à vous faire soutenir et aider.
 

Les gens désireux de bénéficier des savoir-faire des médiateurs professionnels peuvent téléphoner ou écrire au professionnel de leur choix pour un premier contact. Ce dernier s’engage à les rappeler sous 24 ou 48 heures pour leur répondre et échanger avec eux, en privilégiant dans la mesure du possible les solutions visuelles (appels visio, Zoom.us, Skype etc.).

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