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13 / 07 / 2018 | 15 vues
Jean-Pierre Fouillon / Membre
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L’École des hautes études en santé publique (EHESP) au rapport

L’École des hautes études en santé publique (EHESP) vient de rendre public son rapport d'activité pour l'année 2017. Un bilan toujours intéressant à consulter, tant pour la diversité de ses activités que pour les évolutions qu'il met en perspective.

L’Ecole des hautes études en santé publique a été créée par la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, par transformation de l’École nationale de la santé publique de Rennes. Elle a conservé l’ensemble des missions de l’école de service public, dont la formation des fonctionnaires en charge des politiques publiques dans le domaine sanitaire et social et de l’inspection-contrôle-évaluation des programmes de santé publique et des établissements, du pilotage de ces programmes, du management des établissements de santé, médico-sociaux et sociaux, de la veille et sécurité sanitaire, de la santé scolaire et du génie sanitaire.

Mais l’EHESP est également chargée d’assurer un enseignement supérieur en santé publique, en réseau avec des établissements partenaires, d’animer ce réseau, de contribuer à la recherche en santé publique et de développer les relations internationales dans son champ de compétences. 

On notera les principaux élements de son action pour 2017.
  • La poursuite de la mise en œuvre de son contrat d’objectifs et de performances 2014-2018, basé sur une stratégie de recentrage des actions de l’école au profit de deux grandes orientations transversales :
    • être force de proposition, lieu de débat et accompagner les évolutions de notre système de santé en lien avec ceux d’autres pays pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et pour relever les défis de demain ;
  • mieux comprendre et participer à la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé.
  • De nouvelles organisations internes pour optimiser le fonctionnement de l’école et recentrer ses ressources sur le cœur de ses missions.
  • Des évolutions majeures au sein de ses deux communautés d’universités et d’établissements (ComUE) à Paris et dans le grand ouest.
  • Un réseau diversifié de partenaires au service de la formation, de la recherche et de l’expertise et en constante évolution (le service de santé des armées (SSA) et le service du commissariat des armées (SCA, l’Association pour le développement des ressources humaines dans les établissements sanitaires et sociaux (ADRHESS), l’Institut national de la consommation (INC), l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP) ainsi que d'autres projets partenariaux, notamment avec le Centre Léon Bérard et l’EHESP qui présentent une nouvelle formation en santé-environnement pour les élus au salon des maires et des collectivités locales et le Groupement hospitalier de territoire de Paris Psychiatrie & Neurosciences et l’EHESP  qui s’engagent pour l’amélioration des parcours de patients et le développement de la recherche).

Notons un volet important du rapport qui porte sur les départements d’enseignement et de recherche et la diversité de leurs interventions (l’institut du management (IDM), le département des sciences humaines et sociales (SHS), le département de santé-environnement-travail et génie sanitaire (DSET&GS), le département des méthodes quantitatives en santé publique (METIS) mais aussi le laboratoire d’études et de recherche en environnement et santé (LERES).

2017 a connu un événement structurant, le transfert de la responsabilité et de la gestion des formations vers les quatre départements d’enseignement et de recherche. Cette réorganisation a pour objectif :

  • de consolider les équipes pédagogiques par axe thématique,
  • de favoriser la mutualisation des enseignements entre formations,
  • et de faciliter l’articulation entre enseignement, expertise et recherche.

La direction des études garantit la cohérence globale de l’offre de formation assurant un rôle de pilotage, coordination et de liaison avec les tutelles et les partenaires. 

L’année 2017 a été marquée par la première rentrée commune en janvier pour plus de 400 élèves fonctionnaires des filières « établissements » et « État ».

Coordonné par le département MÉTIS (méthodes quantitatives en santé publique), ce module de formation autour d’enseignements et apprentissages communs liés aux grands enjeux de santé publique concourt au renforcement de l’inter-professionnalité entre les différents métiers de la fonction publique.

D’autres dispositifs pédagogiques communs à toutes les filières ont été introduits en 2017 :

  • renforcement de l’apprentissage du « savoir-être » par des enseignements interactifs et de terrain avec mises en situation, cas pratiques, gestion de cas complexes et exercices de simulation ;
  • individualisation des parcours afin de prendre en compte les compétences antérieures de chaque élève pour une formation adaptée ;
  • mise en place d’un séminaire inter-filières sur le thème de la laïcité, en présence du président de l’observatoire de la laïcité.

Dans ce rapport, sont également abordées les formations statutaires qui répondent aux attentes des milieux professionnels, les formations diplomantes, la formation continue, la formation par la recherche, l'innovation pédagogique, entre autres...

Un autre point qui mérite d'être souligné est le chapitre sur « développper des cadres et des supports à la recherche internationale en santé publique ».

Par ailleurs, en 2017, l’EHESP compte au total 9 chaires, qui participent à l’activité d’enseignement et de recherche de l’établissement suite à la création de deux nouvelles chaires :

  • la chaire « enfance, bien-être et parentalité »,
  • la chaire « prospective en santé ».

Le dernier volet de ce volumineux document porte sur « l’expertise de l’EHESP » avec quelques uns des nombreux illustrant cette démarche...

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