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07 / 10 / 2016 | 8 vues
Vincent Hernandez / Membre
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Activités sociales : pas question de brader les acquis des électriciens et gaziers

Modification de la structure des entreprises, filialisation des activités, fin des TRV et non-application des règles ont mené à la dégradation du mode de financement des activités sociales de la branche des industries électriques et gazières.
 
Après un an d’échange avec les employeurs de la branche, la négociation sur leur avenir s’est engagée. Pour nous, l’ensemble des entreprises du secteur de l’énergie doit contribuer au financement des activités sociales. Notre organisation a déjà agi début septembre en assignant Direct Énergie en justice.

Devenue le troisième opérateur du secteur et favorisée par un marché dérégulé et l’inertie des législateurs, cette entreprise est l’exemple d’une concurrence librement faussée.
 
D’après les employeurs et les pouvoirs publics, la production, le transport et la commercialisation de l’énergie ne pourraient suffire à la viabilité du financement. Il serait donc question d’introduire le critère de la masse salariale qui mènerait à moyen terme au droit commun, générateur de disparités entre entreprises et salariés.
 
Pour notre fédération, la source que représentent les dividendes versés aux actionnaires est une piste à plusieurs milliards à exploiter.
 
Nous invitons les organisations syndicales réellement déterminées à préserver les activités sociales, à défendre les salariés et le statut national des IEG et à nous rejoindre dans ces batailles juridiques. Il est indispensable de s’opposer au dumping social et aux drames humains qui se profilent.
 
Près de 1 000 salariés de la restauration méridienne s'inquiètent aujourd'hui quant à leur devenir. Le transfert vers d’autres sociétés induirait la perte d’avantages sociaux, du salaire etc. FO demande leur basculement au statut afin de garantir leurs droits.
 
Plus de 3 000 salariés des organismes sociaux sont également visés par une réorganisation significative qui aboutirait immanquablement à une forte baisse d’emplois.
 
La pérennité des emplois de nos collègues dépendra alors de la viabilité du financement des activités sociales.
 
Enfin, si les employeurs sont tentés d’emmener les organisations syndicales sur des pistes stériles en termes de financement, dont les conséquences sont déjà rejetées par le personnel, notre organisation syndicale ne dérogera pas à ses valeurs.
 
Notre fédération affirme à nouveau son attachement à la gestion des activités sociales par les organisations syndicales car elles seules représentent les salariés et leurs intérêts.
 
Elle n’acceptera de modifications réglementaires qu’à condition qu’elles soient validées par le statut national du personnel des IEG.

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