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19 / 10 / 2015 | 1 vue
Marion Obadia / Membre
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Les usages du son au travail

Convaincus que le message sonore présente des avantages concurrentiels spécifiques et jusqu’alors peu étudiés, Mediameeting (opérateur de radios d’entreprises) et Occurrence (cabinet d’études et conseil indépendant, spécialiste de l’évaluation de la communication depuis 20 ans) livrent aujourd’hui les résultats de la première vague du baromètre SoundToWork, sur le rôle du son au travail.
  • 49 % des sondés ont déjà écouté des contenus sonores au moins une fois sur leur lieu de travail ; 29 % en écoutent tous les jours, principalement de la musique (47 %) et de l'information (29 %).
  • 21 % des organisations produisent déjà leurs propres contenus sonores.
  • Les thèmes traités sont des informations locales (20 %) et des informations sur des produits et services (20 %) ; viennent ensuite les sujets qui portent sur la stratégie de l’entreprise, les ressources humaines et l’innovation pour 15 %.
De leur côté, les répondants auxquels leur organisation propose des contenus sonores aimeraient écouter beaucoup plus d’informations locales et internationales, ainsi que des informations portant sur l’innovation.

S’opposerait alors une pratique classique de messages stratégiques des dirigeants vers les équipes (les sujets stratégie, produits et service pour un sentiment d’appartenance ou une mobilisation globale) à un désir d’informations de terrain, vers l’ensemble des salariés (que se passe-t-il dans mon unité, mon service, ma direction régionale ?). Les organisations vont devoir se pencher sur ce sujet.

Le son au travail se partage et nourrit le dialogue social.

33 % des individus dont l’organisation produit des contenus sonores partagent « toujours » et « souvent » leurs contenus sonores au travail.

On peut donc en déduire que le son favorise voire déclenche le dialogue dans le cadre professionnel.  

Quelles sont les préférences sensorielles au travail ?

Dans un monde de contenus abondants, dans un format de plus en plus multimédia, la question méritait d’être posée au terme de ce baromètre. La réponse dépend de l’objectif.

Pour se divertir : le son est privilégié (à 60 %) à l’image (26 %) ou au texte.
Pour s’informer : les répondants préfèrent le « texte » pour 40 %, l’image pour 17 % et l’audio pour 43 %. Nous retrouvons là certainement les performances du media radio et de ses usages.
Pour se cultiver : l’écrit l’emporte (45 %) mais le son est préféré (31 %) à l’image ou la vidéo (24 %).
Pour apprendre ou se former : on observe quasiment les mêmes chiffres, recours prédominant au texte pour 47 %, à l’audio pour 29 % et aux images ou à la vidéo pour 24 %.
Pour être alerté : l’écrit est le média d’alerte qui l’emporte (54 %), le son étant préféré pour 36 % et la vidéo pour 10 %.

Le média texte est donc encore dominant mais il est intéressant de relever que le son est préféré à la vidéo pour chacune des fonctions, ce qui lui donne, en dehors de son immense pouvoir de divertissement, un champ très large de nouvelles applications attendues par les salariés interrogés. Un nouveau territoire s’ouvre pour les organisations.
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