Participatif
ACCÈS PUBLIC
07 / 02 / 2013 | 9 vues
Gérard Laune / Membre
Articles : 23
Inscrit(e) le 09 / 03 / 2009

Goodyear : un beau défi pour la direction et le gouvernement

La CFE-CGC chimie regrette autant que les autres organisations syndicales l’annonce de fermeture du site d'Amiens nord, faite par la direction de Goodyear.

Elle ne peut se résoudre à accepter la fermeture totale de ce site alors que des solutions alternatives existent, preuve en est la proposition de reprise de l’activité Farm, faite en 2012 par Titan et accompagnée par la direction de Goodyear d’un plan de départs volontaires.

  • Il n’est ni acceptable de laisser la direction de Goodyear rejeter l’entière responsabilité de la fermeture de la totalité du site sur le syndicat majoritaire, ni acceptable de la laisser affirmer que la fermeture totale du site est la seule issue possible.
  • Il ne serait pas acceptable non plus que le syndicat majoritaire persiste à penser et encore moins à laisser croire qu’il a à lui seul le pouvoir d’empêcher la fermeture du site.

La CFE-CGC chimie propose un défi à la direction de Goodyear et au gouvernement :
 
  • créer les conditions d’un véritable dialogue social avec l'ensemble des partenaires,
  • assurer la poursuite de l’activité Farm avec ou sans repreneur,
  • mettre en place un plan de reclassement efficient,
  • mettre en place un plan de départs volontaires.

Pour la CFE-CGC chimie, aucun salarié du site d'Amiens nord ne doit être sacrifié aux dogmes, aux incantations et à la résignation.

Afficher les commentaires

c'est sous titre que FO Hebdo a repris les différents commentaires de presse Rappelons les: La direction de Goodyear France a annoncé, lundi 31 janvier dernier, son intention de fermer son usine d’Amiens-Nord, menaçant près de 1 100 postes. Une décision très commentée par la presse alors que, selon les chiffres officiels, publiés le 25 janvier, le chômage a ralenti sa hausse, n’empêchant pas 2012 d’apparaître, avec 2009, comme la pire année jamais enregistrée. Et 2013 ne s’annonce pas sous de meilleurs auspices. Le Monde «2012, deuxième pire année de l’Histoire sur le front du chômage. Le nombre de demandeurs d’emploi a de nouveau augmenté en décembre, mais cette fois-ci très légèrement.» Et «cette hausse, la 20e consécutive, est ainsi contenue à 0,1%, ce qui en fait la plus faible de toute l’année». L’espoir de redémarrage économique semble cependant lui aussi faible. L’Alsace Ainsi, pour Mathieu Plane de l’OFCE, le chômage va continuer à augmenter... «Les perspectives ne sont pas bonnes. Nous estimons à 150.000 le nombre de nouvelles destructions d’emplois en 2013. Il y aura donc environ 250.000 chômeurs supplémentaires à la fin de l’année. Car il ne faut pas oublier les 150.000 nouveaux arrivants sur le marché du travail chaque année. Nous serons donc autour de 11% de chômeurs à la fin de l’année.» Ouest-France Pourtant, Michel Sapin, le ministre du Travail, voit «le signe d’une activité économique pas aussi dégradée que ce que l’on dit». Il juge aussi que «nous ne sommes pas dans un écroulement de l’économie, mais dans une atonie». La Nouvelle République Pas aphone face à l’atonie, «Michel Sapin a répété le credo du gouvernement pour l’année à venir: “En 2013, la cible est connue: inverser avant la fin de l’année la courbe du chômage, qui croît depuis 2008 et sans discontinuer depuis 20 mois”. Une ambition qui, pour certains, ressemble à de la méthode Coué». D’autant plus que «les stratégies de Renault ou Goodyear traduisent certaines des difficultés des entreprises». Le Courrier Picard De plus, «la fracture syndicale se creuse, sur fond de vive tension sociale, entre la CFDT réformiste, dont le numéro un, Laurent Berger, critique vertement la stratégie des militants cégétistes à Aulnay (PSA) ou à Goodyear, et le front autour de la CGT radicalisée. Il a renvoyé dos à dos vendredi la direction de Goodyear et l’organisation syndicale majoritaire, la CGT, leur imputant une responsabilité “à part égale” dans le projet de fermeture du site». Le Parisien De son côté, «le Secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, s’est dit en désaccord avec le numéro un de la CFDT parce que l’on “ne peut pas rendre le syndicat responsable, même s’il a une position un peu dure, car ce n’est pas le syndicat qui a initié la fermeture de l’entreprise”. En revanche, il s’est dit “en accord” avec son homologue de la CFDT pour critiquer le comportement de la CGT à Aulnay, qui n’est “pas conforme à la tradition de la classe ouvrière”».