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02 / 07 / 2012 | 2 vues
Cfe-Cgc Métallurgie / Abonné
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Mesures de soutien à la filière automobile, la CFE-CGC de la métallurgie approuve sous conditions

La CFE-CGC se montre favorable à la demande prônée par M. Tavares au nom de Renault, d’une mise en œuvre de mesures de soutien au secteur automobile. Néanmoins, la CFE-CGC souhaite que cette demande soit liée à des mesures d’accompagnement garantissant le maintien des emplois sur le territoire français.

La CFE-CGC ne dénigre en aucun cas le principe de la prime à la casse, qui a sans aucun doute permis aux constructeurs nationaux de se refaire une santé financière au cours des deux années précédentes.

  • Mais elle reste réservée sur la réelle efficacité de cette mesure face à la problématique du maintien des emplois au sein de la filière et chez les constructeurs en particulier, toute ou partie de ces aides ayant contribué, pour l’essentiel, à financer des véhicules d’entrée de gamme qui ne sont plus fabriqués en France.

Les problèmes de compétitivité qui se posent à la filière et aux constructeurs en particulier, ne relèvent pas uniquement des seuls salariés qui, pour leur part, contribuent déjà depuis longtemps à la performance globale de cette industrie. L’hémorragie d’emplois observée depuis plusieurs années en est une preuve incontestable. L’État et les grands donneurs d’ordre doivent aussi prendre toutes leurs responsabilités, le premier en travaillant à l’allègement des coûts salariaux au travers des charges qui pèsent sur le coût du travail, les seconds en revoyant leurs stratégies de développement, qui permettront de concevoir des produits sachant dégager des marges suffisantes pour être générés en France.

Cela ne se résume pas qu’à cela bien entendu mais c’est aujourd’hui ce qu’attend la CFE-CGC en termes de contrat à passer avec les salariés pour démontrer que l’automobile a encore un avenir dans notre pays.

La CFE-CGC n’acceptera pas que les salariés de cette filière subissent la double peine en étant à la fois chômeurs et contributeurs par leurs impôts à la relance des entreprises qui, à terme, délocalisent leurs productions alors que la France et ses habitants se sont endettés pour les sauver.

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