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14 / 06 / 2012 | 32 vues
Patricia Mouysset / Membre
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Fermeture de l’Institut du chrysotile : une bonne nouvelle pour la santé au travail

La première bonne nouvelle concerne nos cousins québécois et la problématique de l'amiante. En effet, l’Institut du chrysotile fondé en 1984 par les gouvernements, les entreprises minières et les syndicats a mis la clef sous la porte le mois dernier, faute de financement. C'était un organisme chargé de la promotion de l'amiante chrysotile. Il vivait de grasses subventions versées par le gouvernement fédéral du Canada, celui de la province du Québec mais aussi par les deux mines d'amiante de la « belle province », dont les activités minières sont maintenant en cessation d'activité.

  • Selon le quotidien Le Soleil, l'Institut du chrysotile recevait annuellement 250 000 dollars canadiens (soit 193 000 euros) du gouvernement fédéral et 200.000 CAD (soit 154 000 euros) du gouvernement provincial, un financement auquel les gouvernements ont mis fin lors de leurs derniers budgets. Le reste du budget de 700 000 CAD (soit 540 000 euros) de l'organisme était complété par les compagnies minières LAB Chrysotile de Thetford Mines et Mine Jeffrey d'Asbestos, qui ont également cessé de contribuer pendant l'arrêt de leurs opérations.

Jusqu'à l'annonce de la cession de ses activités, cet organisme était dirigé par Clément Godbout, un syndicaliste à la retraite qui a présidé le principal syndicat québécois, la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), de 1993 à 1998. Un parrallèle peut être fait avec notre ancien comité permament de l'amiante, dont quatre anciens dirigeants ont été mis en examen en janvier 2012 pour « homicides, blessures involontaires et abstentions délictueuses »...
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