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24 / 11 / 2008 | 22 vues
Philippe Kernivinen / Membre
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Inscrit(e) le 18 / 11 / 2008

Le Crédit Agricole et la crise

Voici quelques morceaux choisis savoureux de la réunion qui s'est tenue à la demande des organisations syndicales sur le sujet "Le Groupe Crédit Agricole et les conséquences de la crise financière" :

Suite au plan d'aide de l'état accordé aux banques, FO déclare que le Crédit Agricole se doit d'avoir un engagement moral et citoyen en préservant l'emploi et améliorer le pouvoir d'achat des salariés.

  • Par exemple, à l'instar de Joseph Ackermann, patron de la Deutsche Bank, les dirigeants du Groupe, décisionnaires d'erreurs stratégiques, pourraient abandonner leurs bonus aux profit des salariés. La Direction répond que le montant des bonus au Crédit Agricole est très inférieur. Une réflexion est menée pour différer le versement des bonus supérieurs à 100.000 €.

FO demande s'il est judicieux de lancer une carte "nouvelle génération" incluant un crédit révolving (au taux de 17,50 % !) et "solution trésorerie" à LCL (découvert d'un mois de salaire) en plein marasme du pouvoir d'achat et suite aux subprimes à l'origine de la crise que nous connaissons.  

Pour la Direction, cela répond à l'engagement de continuer à prêter aux particuliers, l'économie française étant saine.

  • Mais lorsque la Direction déclare que le plan "d'accompagnement" de l'état coûte cher (taux de 8%), que dire des 17,50 % qu'elle pratique !

Si l'état demande des contreparties à son plan en matière de dividende, la direction du Crédit Agricole envisagerait de renoncer à l'utilisation de l'enveloppe. Il n'est pas question de revoir le montant du dividende !

Accepter des capitaux de l'état, d'accord, mais que l'état vienne mettre son nez dans les affaires des banques, c'est une autre histoire... Comment ils disent déjà ? ah oui, une relation durable.

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Quelle est cette banque qui a balancé récemment une campagne de pub tv sur une carte magique permettant soit le débit immédiat ou soit le crédit ? Un pas plus loin que le débit différé. Une salarié de la Société Générale m'a raconté à quel point les cartes à débit différé contribuaient au sur endettement. On peut effectivement s'interroger sur le côté responsable de ce marketing produit...