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25 / 03 / 2014 | 54 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Les enjeux de la dématérialisation des titres-restaurant

Les sociétés de paiement électronique vont entrer de plain-pied sur le marché des titres-restaurant (5,5 milliards d’euros, 3,5 millions de salariés utilisateurs).

Après deux ans de discussions tendues entre les opérateurs de la distribution des titres-repas émis sur papier (Chèque-Déjeuner, Sodexo, Edenred et Natixis) et les nouveaux entrants que sont Moneo-Resto (règlement par carte type bancaire) et Resto Flash (paiement par smartphone), le gouvernement a en effet tranché le 7 mars dernier, via la publication au Journal Officiel d’un décret fixant les règles en matière de dématérialisation. Les titres-restaurants pourront « être émis sur papier ou sous forme dématérialisée » dès le 2 avril prochain, précise le texte.

En version numérique, la dépense journalière sera plafonnée à 19 euros, soit l’équivalent du montant moyen de deux titres-restaurants papier.

Quel que soit leur support, ces titres ne pourront plus être utilisés le dimanche et les jours fériés par les salariés ne travaillant pas ces jours-là. « On ne s’est pas opposé au principe de la dématérialisation », indique Patrick Privat qui, au nom de FO, a rendu un avis positif sur le sujet au niveau de l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale. Ses réserves ont portées sur le plafond quotidien et les restrictions quant à l’utilisation des titres.

Car, explique-t-il, « qu’on le déplore ou non, le titre-repas est devenu un élément important du pouvoir d’achat des salariés ». Un avantage annuel égal à un treizième mois pour un salarié payé au SMIC, selon Jean-Michel Reynaud (FO), président de la Commission nationale des titres-restaurants.

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