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11 / 08 / 2011 | 11 vues
robin carcan / Modérateur Contenu
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Le rôle croissant des syndicats autonomes algériens

Derrière l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), organisation la plus puissante avec 4 millions d'adhérents, près de cinquante-huit syndicats autonomes portent aujourd'hui les contestations sociales dans le pays. Leur manque de moyens se fait sentir, raconte le magazine Jeune Afrique et la demande faite aux autorités de création d'une confédération autonome est toujours sans réponse. En juin dernier, vingt d'entre eux, considérés comme les plus représentatifs, ont toutefois été reçus par des membres du gouvernement en vue d'une rencontre tripartite à l'automne. Une vraie reconnaissance.

Affidé au pouvoir

La montée des « autonomes » remonte aux années 1990, période pendant laquelle le secteur public a licencié près de 500 000 personnes. D'où un espace vacant laissé alors pour les syndicats autonomes, explique au magazine Amina Kadri Messaïd, sociologue au Centre de recherche appliquée en économie pour le développement à l'Université d'Alger. Dans le même temps, l'UGTA n'a pas su renouveler ses générations et reste efficace dans certaines branches seulement. Surtout, il continue d'être perçu comme l'annexe du pouvoir.

Les syndicats passent encore beaucoup de temps à défendre leur existence et le droit syndical lui-même. Et régulièrement, des conflits tendent à démarrer en dehors de leur giron. La grêve mi-juillet des personnels navigants commerciaux d'Air Algérie, comme cela a été peu souligné, en est un exemple.

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