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30 / 11 / 2015 | 6 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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La médecine du travail déborde sur le champ concurrentiel

Basé en Île-de-France, le SEST, un service interentreprises de santé au travail (SIST), encaisse chaque année environ 9 millions d’euros de cotisations. Sa filiale Prevat propose un catalogue de formations qui dépasse le strict champ de la sécurité physique puisqu’on y trouve toute une série de modules sur la prévention des risques psychosociaux, l’équilibre de vie en milieu professionnel et ceux consacrés aux représentants des CHSCT avec un agrément du ministère du Travail à la clef. Une filiale qui, avec ses dix formateurs permanents et ses agences à Paris, Lyon, Nancy ou encore Le Mans génère 1,5 million d’euros de chiffres d’affaires. En 2008, le conseil d’administration de l’association a décidé de filialiser par un vote unanime son activité de formation après que la DIRECCTE ait considéré que ce n’était plus compatible avec l’agrément qui régit les SIST.

Le SEST est l’un des rares services interentreprises à afficher clairement la couleur. La transparence est en effet pour le moins relative dans la grande majorité des SIST, comme l'illustre notre décryptage :

Très difficile de distinguer ce qui relève de la cotisation obligatoire et ce qui n'en relève pas.

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