En juin 2010, j'alertais sur la gouvernance chez Renault.
Je relevais que la DRH n'était pas au Comex et que les membres du CODIR, dont la DRH n'avait aucun indicateur de performance social dans leurs objectifs, que de la gestion.
Sans trop nous attarder sur ce triste constat, rappelons simplement que le « système Madoff » (depuis longtemps connu sous l’appellation de fraude pyramidale ou chaîne de Ponzi) a consisté à sur-rémunérer des placements par la collecte permanente de fonds nouveaux, et en prélevant au passage une commission.
En cas de succès pour l’introduction en bourse des 20 % qu’il détient dans Canal+ France, Arnaud Lagardère a décidé d'offrir 2 millions d'euros à quelques dirigeants. C'est la récente révélation d'un grand quotidien économique.
Dans le même temps, par un message personnalisé, Bertand Meheut, président de Canal+, s’adressait ainsi à l'ensemble des salariés :
IBM débloque une enveloppe de 410 millions de $ pour verser 1 000 $ en actions à chacun de ses 410 000 salariés dans le monde. Cela représente un volume de 2,5 millions d'actions. Une petite partie des salariés ne seront toutefois pas éligibles à ces actions gratuites. Il s'agit en effet de ceux qui ont été évalués à deux reprises avec la note 3 (la mauvaise chez IBM), entre 2007 et 2010.
Depuis le jeudi 3 février dernier, chaque salarié du groupe Safran a reçu la notification pour une livraison prochaine de ses 100 actions gratuites. Au départ, les salariés concernés étaient au nombre de 41 000 dans 10 pays, en France et en Europe. Combien sont-ils aujourd’hui ? Cette question n’est pas aussi anodine que cela.
Lorsqu'une entreprise attribue à ses salariés des stock options ou des actions gratuites, il convient qu'elle se ménage une preuve que les attributaires ont bien été informés des conditions d'attribution, des règles de fonctionnement et des incidences fiscales.
« La création d’Orange Tunisie avec 49% détenus par France Télécom et 51% par Investec, société Tunisienne de Marwan Mabrouk, un gendre du président déchu Zine El Abidine Ben Ali pose aujourd'hui un véritable problème. Nous espérons que les revendications qui s'expriment en faveur d'une expropriation de la famille qui a soumis le pays à ses appétits seront satisfaites.
Pas de crise pour les dividendes !
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