La branche maladie de la Sécurité sociale affiche un déficit historique. Le gouvernement Fillon se refuse à toute hausse des prélèvements obligatoires, pour privilégier la poursuite des transferts de charges de l’assurance-maladie de base aux organismes complémentaires. Une politique qui consiste en une privatisation partielle du système puisque les Français voient leur reste à charge prendre une part croissante dans leur budget. Les cotisations obligatoires des salariés aux couvertures santé collectives des entreprises vont augmenter et être de moins en moins acceptées.