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04 / 02 / 2011 | 79 vues
Alain Astouric / Membre
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Responsabilité sociale des entreprises : il reste une ombre au tableau

Au premier trimestre 2010, un millier de publicités ont adopté un positionnement en phase avec les préoccupations environnementales, contre 180 en 2006. C'est ainsi que pour plaire à l'opinion et aux media, le business écolo s’est appliqué à tout repeindre en vert. D'où la mode publicitaire baptisée « greenwashing » par les Anglo-Saxons.  

Au début de cette vague verte, voyant que des publicités vantaient les qualités environnementales d’activités et de produits en réalité polluants, des consommateurs se sont alors arrogé le pouvoir de bouder les produits des compagnies qui ne tenaient pas leurs promesses en matière de respect de l’environnement. La presse s’emparant du phénomène, un bel « emballage com » est rapidement devenu insuffisant, nous explique l’étude intitulée, La tyrannie du marketing.

 
Depuis, fort du soutien de l’opinion, le véritable marketing vert pourrait bien avoir saisi la balle au bond pour commencer à s’affirmer. D’autant que les entreprises ont compris qu’en réduisant leur impact sur l’environnement, elles se démarquent de leur concurrents, gagnent des parts de marché et améliorent leurs performances économiques.

  • De leur coté les dirigeants mesurent que pour la plupart des salariés et des clients, l’écologie est bien plus motivante que la « création de valeur » au bénéfice d’un actionnaire invisible.

 
Aussi, et même si les acteurs de l’industrie et des services sont désormais nombreux à s’engager dans une politique de responsabilité sociale d’entreprise (RSE), dans l’optique de répondre à la fois aux attentes de leurs collaborateurs, à celles de leurs clients, fournisseurs et actionnaires, il reste une ombre importante au tableau :
 
Les stratégies mises en place par certains fabricants pour réduire la durée de vie de leurs produits, loin de faciliter la réparation de nos téléviseurs, machines à laver, fours, caméscopes ou lecteurs DVD tombés en panne continuent à nous inciter à les remplacer par des neufs. Ce qui augmente le volume des déchets et épuise les ressources naturelles.
Dommage...

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