Participatif
ACCÈS PUBLIC
07 / 07 / 2014 | 2 vues
Social Nec Mergitur / Membre
Articles : 272
Inscrit(e) le 25 / 11 / 2011

La majorité des syndicats a voté contre le projet de réorganisation présenté par la Maire de Paris

Seule la CFDT s’est prononcée pour…

Cinq syndicats sur les sept organisations représentatives à la Ville de Paris ont voté contre le projet de réorganisation d’une partie des services municipaux présenté par la Maire de Paris, a annoncé le syndicat UNSA des attachés des administrations sur son blog. Ce projet de réorganisation voulu par la nouvelle maire de Paris, Anne Hidalgo, consiste essentiellement à fusionner (fissionner ?) des services et des directions (lire ici).

« Lors d’un vote global sur ce projet de réforme émis lors la réunion du comité technique paritaire de la Ville et du Département de Paris (dit « CTP central »), la CFTC, la CGT, FO, le SUPAP-FSU et l’UCP ont en effet rendu un avis négatif sur le projet » alors que l’UNSA ne participait pas au vote, le syndicat précise que « seule la CFDT s’est prononcée en faveur de la réorganisation ». Comme toujours ?

Alors que d’après l’UNSA, « les syndicats leur faisaient part de la lassitude du personnel en ce qui concerne les réorganisations incessantes de la Mairie depuis 2008 et de ses vives inquiétudes face à une nouvelle réforme aboutissant selon ses membres à une réduction des effectifs et des moyens », le nouvel adjoint au maire chargé du personnel, Emmanuel Grégoire aurait de nouveau assuré « qu’aucune baisse du nombre d’agents n’était envisagée, que les conditions de travail ne seraient pas dégradées et qu’aucun plan secret ne se cachait derrière la première étape de la réforme ». Mais malgré ce plaidoyer pro domo, « ils n’ont guère été entendus », précise le syndicat des attachés.

Les représentants du personnel sont d’autant moins enclins à croire la municipalité que le climat social est dégradé que ce soit dans les crèches, les bibliothèques, les mairies, les musées et surtout les équipements sportifs en grève depuis six mois. Un climat qui n’est pas prêt de s’apaiser puisque, au moment où la mairie de Paris avoue un trou de 400 millions d’euros (minimum) dans son budget, elle n’hésite pas dans le même temps à recruter de manière très mergitur d’anciens élus à la recherche de nouveaux revenus (lire ici).

Pas encore de commentaires