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21 / 09 / 2009 | 12 vues
Cyril Lazaro / Membre
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H1N1 : Disneyland Paris remet en cause le droit de retrait des salariés

Dans le cadre du chapitre 7 du projet d'accord portant sur les mesures d'adaptation du temps de travail en cas de pandémie, que vous pourrez lire ci dessous, Disneyland Paris propose aux syndicats de l'entreprise de signer l'inacceptable.

Le SDVC, syndicat des vieux cons de Disneyland Paris, ne comprend pas. Proposer de retirer le droit ultime des salariés (droit individuel qui permet aux salariés de refuser d'exposer leur vie à un danger grave et imminent) au travers d'un accord soumis aux organisations syndicales, cela ne porte pas de nom.

Aucune organisation de Disneyland Paris n'a communiqué sur ce point précis qui est cependant l'une des atteintes les plus graves à la liberté individuelle des salariés.

Le SDVC, n'ayant aucun pouvoir légal (puisqu'il s'agit d'un syndicat virtuel) si ce n'est celui de pouvoir s'exprimer via internet, se dit scandalisé face à une négociation où l'on peut se demander qui représente un tant soit peu, les intérêts des salariés.

Si Disneyland Paris prend une telle orientation, cela signifie que de nombreuses autres grandes entreprises sont dans l'expectative des résultats de cette négociation pour faire de même.

  • Chapitre 7 : exercice du droit de retrait - Conformément aux dispositions de la circulaire du 18 décembre 2007 révisée, il est rappelé que l'exercice du droit de retrait par un salarié, en cas de pandémie grippale, ne pourra être exercé que de manière exceptionnelle, l'entreprise ayant mis en oeuvre les mesures de prévention et de protection adéquate. Il est en effet rappelé, en application de la circulaire précitée, que pour les salariés dont l'activité implique un contact étroit et régulier avec le public, l'exercice du droit de retrait doit rester exceptionnel dès lors que l'employeur a pris toutes les mesures de prévention et de protection individuelle visant à réduire les risques de contamination par son personnel. La prudence et la diligence de l'employeur réduisent sensiblement la légitimité de l'exercice d'un droit de retrait qui se fonderait uniquement sur l'exposition au virus en question. Dès lors, tout salarié qui utiliserait son droit de retrait alors que l'entreprise aura pris les mesures de protection individuelle et collective adaptées s'exposera à des sanctions pouvant aller jusqu'au licenciement.

 

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