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09 / 09 / 2016 | 4 vues
Cfe-Cgc Métallurgie / Abonné
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Belfort : ne m'appelez plus jamais « Alstom »

La CFE-CGC exprime ses plus vives inquiétudes sur les conséquences sociales de l’annonce faite par la direction du groupe Alstom aux organisations syndicales de son projet de restructuration de l’établissement de Belfort, en marge d’une réunion du comité d’entreprise européen.

Au programme, transfert des activités d’ingénierie et de production vers l’établissement alsacien de Reichshoffen d’ici l’été 2018, en ne laissant sur place qu’une activité de maintenance/réparation, soit une centaine d’emplois au plus sur les 500 salariés actuels.

Ne nous voilons pas la face. Ce ne sont pas 400 emplois qui seront déplacés en Alsace : le plan de charge de Reichshoffen n’a pas, aujourd’hui, suffisamment de visibilité pour garantir ce transfert.

Si les récentes prises de commandes d’Alstom à l’export ont pu laisser croire qu’Alstom « allait mieux », la CFE-CGC constate qu’il n’en est rien pour l’activité nationale puisque toutes ces commandes doivent être réalisées localement, bien loin des usines françaises.

Les sourires politiquement corrects que l’on nous fait lors de nos rencontres dans les cabinets ministériels ne vont pas charger nos bureaux d’études.

Où sont les 30 trains d’équilibre du territoire censés remplacer une partie des rames corail à bout de souffle ? Sept mois après l’annonce de l’attribution de ce marché à Alstom, toujours pas l’ombre d’une commande !

Que penser du marché des locomotives de manœuvre qu’Akiem, filiale de la SNCF, a récemment attribué à Vossloh, constructeur allemand ?

La CFE-CGC demande solennellement aux politiques et à la direction d’Alstom de tout mettre en œuvre pour sauvegarder le savoir-faire ferroviaire national avant qu’il ne soit trop tard. Les appels d’offres à venir seront cruciaux pour l’avenir des sites industriels de Valenciennes, d’Ornans et de Reichshoffen. Le temps des discussions de salon est passé, il nous faut désormais des actes !

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