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01 / 08 / 2016 | 1 vue
Christian Grolier / Abonné
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Action sociale interministérielle : la proximité et l’aide aux agents sacrifiées

Dialogue social = dialogue de sourds ?
 
Malgré des demandes réitérées de plusieurs organisations syndicales, malgré des propositions précises, responsables et réalistes, malgré les alertes sur les risques liés à cette mise en œuvre :
  • l’administration n’a pas voulu laisser aux instances régionales de l’action sociale interministérielle la possibilité de terminer sereinement leur mandature ;
  • l'administration a choisi de se simplifier la donne en sacrifiant la proximité et l’aide aux agents ;
  • l’administration ne met pas ses actes en conformité avec ses propos.
En effet, il nous a été indiqué à de nombreuses reprises que « la ministre était très favorable à l’action sociale et très à l’écoute ». On est en droit de se demander ce que l’action sociale interministérielle serait devenue si ça n’avait pas été le cas !

Mais les paradoxes sont courants dans ce « dialogue social » et nos interlocuteurs n'en sont pas à un revirement près...
 
Après avoir affirmé à de multiples reprises que telle ou telle action n’était « juridiquement pas possible », on nous a annoncé que l’on pouvait « innover » juridiquement !
 
On croit rêver mais c’est plutôt un cauchemar.
 
L’arrêté « modifiant l’arrêté du 29 juin 2006 » sur la composition et le fonctionnement des SRIAS est donc publié.
 
D’aucuns y trouveront des raisons de se réjouir car il était nécessaire que les règles soient fixées afin de pouvoir avancer avec la réorganisation territoriale.
 
Les mêmes (ou d’autres) mettront en avant des « avancées » obtenues au regard du texte de départ ; il y en a eu, il faut en convenir, mais elles sont vraiment infimes.
 
Pour notre part, nous ne pouvons nous réjouir d’avoir obtenu si peu alors qu’au départ, les organisations syndicales étaient dans leur ensemble parfaitement d’accord pour dénoncer le positionnement et les propositions de l’administration.

Le travail sur le terrain va être de plus en plus difficile pour les acteurs de l’action sociale interministérielle et le risque est grand de voir celle-ci disparaître au profit d’autres structures, administratives ou pas.

Notre fédération continuera d'œuvrer pour préserver cet outil indispensable aux agents de la fonction publique, notamment dans le cadre de groupes de travail sur la période cible, que toutes les organisations syndicales ont réclamé.
 
Nous continuerons aussi de nous opposer au démantèlement programmé des instances et des lieux d’aides et de soutien que sont les SRIAS car il faut que les fonctionnaires puissent, eux aussi, bénéficier de possibilités d’amélioration de leurs conditions de vie, bien mal en point depuis des années.
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