Des clochards et des hommes
- Vie économique, RSE & solidarité
- Protection sociale parrainé par MNH
Introduite en 2015, la prime d'activité a été présentée par les pouvoirs publics comme une innovation en matière de lutte contre la pauvreté et d’incitation à l’emploi. Elle affiche des objectifs identiques aux dispositifs auxquels elle succède, RMI, prime pour l’emploi (PPE) et RSA-activité ayant tour à tour été supprimés en raison de leurs défauts ou de leur échec réel ou prétendu.
Conçu pour mieux lutter contre la pauvreté et améliorer le retour à l'emploi, le revenu de solidarité active (RSA) devait rompre avec la logique traditionnelle de solidarité consistant à soutenir le revenu des ménages pauvres en contrepartie d'une insertion aux contours mal définis.
Les minima sociaux jouent un rôle important pour les artistes, nombreux à exercer leur activité dans des conditions économiques précaires. Le passage du revenu minimum d’insertion (RMI) au revenu de solidarité active (RSA) a renforcé l’exigence de contreparties au versement de l’allocation, notamment en matière de « retour à l’emploi ».
Le 17 janvier dernier, la Commission européenne a validé le plan français de garantie pour la jeunesse.
Le groupe Claf, spécialisé dans la formation et l’accompagnement des publics en difficulté, se déclare en cessation de paiement. La direction a demandé au Fonds national de garantie des salaires de prendre en charge le versement des salaires du mois de mars pour les 160 salariés (permanents et formateurs vacataires).
Une procédure de redressement judiciaire est ouverte.
Alors que les pays de l’OCDE sont mis à l’épreuve dans leur capacité à mettre en œuvre des politiques d’emploi efficientes, les appels à projets offrent un potentiel intéressant pour renouveler les modes d’action publique.
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