Participatif
ACCÈS PUBLIC
25 / 10 / 2013
Pascal Beau / Membre
Articles : 77
Inscrit(e) le 21 / 02 / 2012

PLFSS 2014 : l'amendement ANI santé formalisé...

C'est donc officiel, après l'article 45 du PLFSS, le gouvernement déposera l'amendement promis réécrivant l'article L 912-1 du code de S.S. instaurant la possibilité pour les négociateurs de branche de recommander un ou plusieurs opérateurs d'assurance pour gérer la couverture santé ou prévoyance des salariés de toutes les entreprises affiliées.
 
À défaut de confirmation là aussi, le forfait social passera à 20 % du coût du contrat (8 % pour les TPE).
 
Quelques constats
  • Le texte présenté prône « un degré élevé de solidarité au travers de prestations autres que la seule contrepartie d'une cotisation », comme la prévention, l'action sociale et la prise en charge gratuite de la cotisation pour certains salariés.
  • La recommandation doit être précédée par une mise en concurrence transparente, etc. Cette clause figure déjà dans la loi LSE.
  • Enfin, contraintes suprêmes, « le ou les organismes ne peuvent refuser des entreprises relevant du champ de l'accord. Ils sont tenus d'appliquer un tarif unique et offrir des garanties identiques pour toutes les entreprises et pour tous les salariés » (sic).
Pour le reste, les premières heures du PLFSS ont été consacrées aux discours de principe et aux rapports.

Un amendement décoiffant

D'un côté, on tente une pseudo logique de clause de désignation avec un risque de censure constitutionnel. De l'autre, on crée une sorte de logique type S.S. bis, totalement impraticable dans la réalité. « Al Capone d'un côté et Staline de l'autre », comme ose le dire un haut dirigeant de l'assurance ?
 
Personne n'est satisafait. Ni les partenaires sociaux, ni les opérateurs qu'ils soient mutualistes (vive réaction de la FNIM en particulier), ni les paritaires, ni les assureurs.

Afficher les commentaires

L’amendement du gouvernement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2014 sur les clauses de désignation vient d'être adopté par les députés, avec un avis favorable du rapporteur général et de la commission des Affaires sociales. Au cours des débats, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a expliqué que « le gouvernement a consulté le Conseil d’Etat pour permettre aux entreprises d’avoir une couverture complémentaire de bonne qualité, d’où le mécanisme de recommandation – différent de la désignation – qui permet une grande liberté pour les entreprises ». ....????....à suivre