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06 / 11 / 2025 | 4 vues
Christian Oyarbide / Membre
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Le plan de Bruxelles pour pousser les entreprises à adopter l’intelligence artificielle

La Commission européenne a présenté une nouvelle stratégie industrielle visant à intégrer davantage l’intelligence artificielle (IA) dans des secteurs stratégiques comme la santé, la défense, l’automobile ou l’énergie. L’objectif : faire de l’IA un atout compétitif et stratégique pour l’Europe, afin de combler son retard face aux États-Unis et à la Chine.

 

Une mobilisation qui doit concerner au premier chef les entreprisses de l’ESS

 


 Objectifs de la stratégie

  • Appliquer l’IA à des domaines clés pour renforcer la compétitivité européenne.
  • Doubler les investissements annuels européens dans l’IA, pour atteindre environ 3 milliards d’euros.
  • Créer un “institut virtuel européen” pour mutualiser les ressources de recherche en IA.
  • Encourager les entreprises et administrations publiques à intégrer systématiquement l’IA dans leurs solutions. Secteurs concernés
  • Santé : centres de dépistage avancés, diagnostic médical assisté par IA.
  • Défense : systèmes de commandement et de contrôle.
  • Mobilité et robotique : véhicules autonomes, agriculture intelligente.
  • Industrie et énergie : automatisation, climat, environnement.

 

Enjeux et défis

 

  • L’Europe souffre d’un manque de données de qualité et d’une hétérogénéité réglementaire.
  • Le retard en investissements privés par rapport aux États-Unis et à la Chine reste important.
  • Nécessité de former les talents et de renforcer les infrastructures numériques.

 

Positions et réactions

 

  • Des responsables européens, comme Mariya Gabriel et Kent Walker (Google), soulignent que l’IA est un levier majeur de compétitivité, mais qu’il faut une réglementation plus claire et plus souple pour stimuler l’innovation.
  • La stratégie vise aussi à éviter une dépendance excessive à l’égard des technologies non européennes

 

Bruxelles veut faire de l’IA un moteur de croissance et de souveraineté pour l’Europe, en soutenant l’investissement, la recherche et l’adoption par les entreprises. Mais la réussite dépendra de la capacité à harmoniser les règles, améliorer les infrastructures de données et mobiliser le secteur privé

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