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La disparition du portefeuille dédié à l’économie sociale et solidaire envoie un très mauvais signal aux entreprises de l’ESS
À la suite de l’annonce, dimanche 12 octobre, de la composition du nouveau gouvernement, l’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (UDES) déplore la disparition du portefeuille spécifiquement dédié à l’économie sociale et solidaire (ESS).
Pour David Cluzeau, président de l’UDES:
« La disparition du portefeuille dédié à l’économie sociale et solidaire envoie un très mauvais signal aux entreprises de l’ESS, à un moment où elles affrontent de fortes tensions économiques et attendent la finalisation de la stratégie nationale de l’ESS. L’absence d’un interlocuteur politique identifié fragilise le dialogue avec l’État et interroge la cohérence de la politique économique.
Comment définir un cap clair, des choix cohérents et une ambition économique partagée si les entreprises de l’ESS ne sont pas pleinement associées à la décision publique ?
Le Premier ministre a annoncé une nouvelle méthode, fondée sur l’écoute et la concertation. Les employeurs de l’ESS attendent désormais qu’elle trouve une traduction concrète, en associant pleinement les acteurs économiques responsables à la construction des politiques publiques.
Le discours de politique générale et le projet de loi de finances 2026 seront un test décisif : les entreprises de l’ESS jugeront sur les actes, pas sur les discours. »