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30 / 03 / 2021 | 91 vues
Pascal Lelièvre / Membre
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Accord sur l’égalité professionnelle femmes-hommes dans la branche non mixe de la mutualité

Le 5 février 2021, les partenaires sociaux de la branche de la mutualité (l’ANEM au titre des employeurs, la CFDT, la CGT-FO et la CFE-CGC au titre des salariés), ont signé un nouvel accord sur l’égalité professionnelle femmes-hommes, visant à rééquilibrer la mixité dans l’ensemble des familles professionnelles du secteur.

 

Cet accord consacre « l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes comme principe de fonctionnement et vecteur de progrès ». Il met des outils d’évaluation et d’action au service des employeurs de la mutualité afin de « faire évoluer les comportements au quotidien et à remettre en cause les stéréotypes culturels susceptibles de faire obstacle à l’égalité professionnelle ».

 

Il mobilise également l’ensemble des dispositifs conventionnels existants (formation, gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences et certification) au service d’une « politique volontariste et dynamique » menée dans les domaines suivants :

  • recrutement,
  • formation, mobilité et parcours professionnel,
  • égalité salariale,
  • parentalité et solidarités familiales,
  • articulation et conciliation des temps de vie,
  • conditions de travail,
  • mise à disposition d’outils pour lutter contre les agissements sexistes et le harcèlement sexuel au travail.
     

En matière d’égalité salariale notamment, les entreprises de la branche devront analyser leurs pratiques de rémunération afin de déceler les éventuels écarts injustifiés entre femmes et hommes. Si tel est le cas, il leur reviendra de « méthodologiquement mettre les mesures de rattrapage en œuvre » afin « de supprimer tous les écarts injustifiés constatés » au plus tard dans les trois ans suivant la date d’entrée en vigueur de l’accord.
 

Les partenaires sociaux se montrent aussi attachés à l’égalité d’accès à la formation professionnelle et à la mobilité interne. L’accord stipule ainsi que « les organismes mutualistes doivent veiller à ce que les femmes et les hommes puissent bénéficier de propositions de mobilité interne sur des offres d’emploi pour l’ensemble des niveaux hiérarchiques ainsi que sur des offres d’emploi dans l’intégralité des filières de métiers ».
 

Pour mémoire, la branche de la mutualité est considérée comme une branche non mixte avec 76 % de femmes dans ses effectifs. Les femmes sont particulièrement surreprésentées dans les activités sanitaires et sociales (81 %). Les hommes, de leur côté, sont surreprésentés dans d’autres familles professionnelles, en premier lieu dans la gestion des systèmes d’information (68 %).

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