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09 / 11 / 2020 | 175 vues
Rejane Begouen / Membre
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Chez SGS, la CFTC demande la régularisation des primes non versées depuis le 1er juin 2020

Depuis 2019, la CFTC SGS n’a de cesse d’alerter la direction sur l’absence d’accords sur le travail de nuit, sur les astreintes, le manque de transparence sur l’annualisation, sur l’éligibilité du domicile fiscal, des revalorisations salariales, des primes octroyées sur les chantiers etc. Fin 2019, un accord sur le travail de nuit a enfin été signé.

 

Mais depuis, toujours pas d’accord global. La direction ne veut pas de réelles négociations, proposant moins que l’accord Syntec, qui est globalement plus avantageux pour les salariés, ce que la CFTC ne peut accepter.

 

Début octobre 2020, la direction a annoncé qu’elle ne verserait pas les primes pourtant promises en septembre 2019 : elle ne retrouverait pas les éléments de calcul de ces primes. L’histoire a perduré durant tout le mois d’octobre, entre accord verbal, contre-proposition, points ajoutés à la discussion (comme la gestion des salariés affectés sur un marché hors du domaine d’application de l’annualisation). La CFTC a demandé des garanties, dont l’intégration de la régularisation des primes non versées depuis le 1er juin 2020, ce que la direction a du mal à accepter.

 

Pour les autres points en discussion (comme l’équilibre vie personnelle et vie professionnelle), la direction fait toujours la sourde oreille. Avec cette façon de procéder, elle donne tout son sens au slogan de SGS « Do more with less ».



Notre ténacité à ne pas accepter les propositions moins-disantes et à tout faire pour que les salariés touchent les primes promises a apparemment irrité la direction, qui veut faire croire qu’elle voulait signer un nouvel accord dans les meilleurs délais et que le temps perdu en négociations est de la responsabilité de la CFTC.

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