Quand je me suis rendu compte que pour l'organisation que j'avais choisie (voir mon profil), le terme « autonomie » ne voulait pas du tout dire autonomie vis-à-vis de la direction, j'ai décidé, avec d'autres personnes motivées, de créer dans notre entreprise (STMicroelectronics) un syndicat vraiment autonome, démocratique, structuré et indépendant (... de la direction) : le CAD-ST.

Lorsque nous sommes sortis du bois (au bout de deux ans), nous avions décidé fin 2013 lors de notre assemblée générale de nous scinder à terme en 3 organisations catégorielles. Puis nous avons abandonné le projet car la loi précise qu'il faut pour cela faire partie d'une organisation catégorielle interprofessionnelle nationale. Or, il n'en existe actuellement qu'une qui est la CFE-CGC pour le 2^ème et 3^ème collèges et elle n'a pas la structuration autonome que nous recherchons (le poids des fédérations y est important), ni dans notre entreprise l'indépendance recherchée.

Après 6 mois où nous avons pris le temps de bien poser les bases d'un nouveau syndicat structuré et organisé pour durer (http://www.cad-st.org), il est temps de revenir à ce premier projet.

• Pour cela, certains d'entre nous se lancent dans le projet ambitieux de la création de 3 organisations catégorielles interprofessionnelles nationales rassemblant tous les syndicats autonomes qui veulent être catégoriels sur le 1^er, le 2^ème et le 3^ème collèges sous la forme d'une union (et pas d'une confédération).
• Pour limiter les contestations à prévoir il faudrait que chaque structure soit composée d'au moins 6 syndicats catégoriels. Si donc vous êtes intéressés, merci de me contacter d'urgence à : secretaire@cad-st.org.

Quel intérêt ? La loi de 2008 est complètement disproportionnée en ce qui concerne les avantages qu'elle donne aux syndicats catégoriels par rapport aux autres. Il est donc extrêmement intéressant, notamment pour un petit syndicat ou un syndicat d'entreprise, d'être catégoriel.

Par exemple, il est beaucoup plus facile de devenir représentatif en étant catégoriel. De plus, si votre organisation se scinde en 2 ou 3 groupes, chaque groupe aura alors ses propres représentants et ses propres moyens (par exemple, 3 RSS, 3 RS CE ou 3 fois plus de DS si vous êtes représentatifs).

Attention, cependant que cette séparation ne doit pas être factice et que même si vous faites des revendications en intersyndicale, il est logique que celles-ci ne soient pas toujours identiques.

Le principe des ces organisations ne sera pas de porter des revendications communes au niveau interprofessionnel mais de faciliter la création des syndicats catégoriels d'entreprise en leur offrant tout d'abord la capacité d'être catégoriels et autonomes et ensuite de bénéficier d'avantages mutualisés (soutien juridique, impressions à bas coût, locaux communs, sites internet, courriels personnalisés, listes de diffusions etc.).

Les valeurs proposées seront le réformisme sans restriction (y compris dans ses courants plus ou moins contestataires ou collaboratifs mais pas trop), la démocratie structurée, l'humanisme (sans rapport avec les francs-maçons), l'intersyndicale et la solidarité inter-catégorielle (paradoxe !)..

À suivre ici très bientôt, les premiers événements des rassemblements des organisations syndicales autonomes, démocratiques et catégorielles (un éventuel futur nom ?).

À noter : pas de structure mixte aux 2^ème et 3^ème collèges prévue car dans un objectif vraiment intersyndical, il n'est peut être pas approprié d'être ouvertement concurrent avec la seule autre organisation catégorielle interprofessionnelle nationale existante jusque-là (la CFE-CGC).