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15 / 10 / 2013 | 1 vue
Emmanuel Bianchi / Membre
Articles : 18
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Capgemini repreneur choisi par Areva

Les représentants au comité central d'entreprise d'Euriware étaient convoqués hier à 15h00 pour une séance extraordinaire.

Or, le CCE n'a pu débuter qu'à 18h00, la direction ne souhaitant pas donner d'information avant le clôture des cours de bourse. 

Plusieurs dizaines de salariés ont d'ailleurs investi la salle où se tenait l'instance pour exprimer leur opposition à ce projet.

Un contrat juteux de dix ans pour Capgemini

Le nom de Capgémini est lancé. Ce n'est pas une première, nous le savions depuis deux mois.

Les élus au CCE apprenent que Capgemini serait le meilleur partenaire possible pour Areva car il a obtenu un contrat de dix ans avec le géant français du nucléaire.

Ne s'agirait-il pas plutôt d'un beau cadeau de l'Élysée au PDG de Capgemini ?

Contre aucune réelle garantie sur l'emploi

En effet, Euriware rejoindra l'UES de Capgemini et la durée de maintien des emplois et de l'entité juridique sera liée à la durée maximum de renégociation des statuts d'Euriware, pour les harmoniser avec ceux existants pour les salariés de Capgemini.
Cette durée est de deux ans maximum. Ce qui signifie que Capgemini s'emploiera à boucler cette renégociation dans les délais les plus brefs. Ainsi, ils se délieront plus rapidement des engagements dits sociaux. Gageons donc que cette garantie de deux ans ne dépassera pas, au mieux, une durée d'un an.

Le cas de Thales BUS, repris par GFI il y a un an, est éloquent par son exemple exactement semblable.

L’État actionnaire ne peut accepter ces conditions sociales insatisfaisantes.

La belle affaire pour les salariés d'Euriware ! Nous ne pouvons accepter ce marché de dupe. L'État actionnaire ne peut accepter ces conditions sociales insatisfaisantes, selon les termes des conseillers d’Arnaud Montebourg, prononcés le 26 septembre dernier devant une délégation de salariés à Bercy.

La CGT Euriware interpelle à nouveau le gouvernement, les élus locaux et parlementaires concernés afin qu’ils exigent le moratoire nécessaire à l’étude de notre projet alternatif. La vente d’Euriware n’est pas une fatalité. Elle résulte d’un entêtement insensé de Luc Oursel et de son DSI, Amhed Bennour.

Nous ne les laisserons pas brader nos emplois au profit d’un Capgemini. L'informatique du nucléaire ne doit pas être sacrifiée sur l'autel de la rentabilité !

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