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05 / 06 / 2013
robin carcan / Modérateur Contenu
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Au Conseil économique et social, les RPS s'invitent dans une plénière sur les RPS !

« Si les suicides de salariés et de demandeurs d’emploi ont particulièrement choqué l’opinion publique, ces drames ne sont que la partie émergée d’un phénomène beaucoup plus large et grandissant dénommé « risques psychosociaux » ». Telle était la phrase de présentation du projet d'avis du Conseil économique, social et environnemental (CESE) le 14 mai dernier. Or, une crise sociale couve depuis des mois au sein de la docte assemblée consultative. Un article du Parisien a rendu compte début avril de la montée en flèche des risque psycho-sociaux, du jamais vu depuis 1924. Management à la dure et gestion par le stress reviennent dans les propos des syndicats internes du CESE.

Des tracts au sein du CESE

Du coup, la séance plénière du 14 mai, consacrée aux RPS, n'a pas pu échapper à une mise au point inédite et historique, en pleine assemblée, d'autant que les syndicats maison avaient distribué un tract aux participants du jour à l'entrée du bâtiment. La retranscription de ces échanges figurent par conséquent dans le compte-rendu de la plénière en question (accessible ici, voir à la page 8 et les déclarations finales des syndicats membres du CESE vont des pages 46 à 49). Un plan de prévention des RPS est en cours de négociation entre le secrétariat général et les syndicats. Le choix du prestataire, après appel d'offre public, sera annoncé le 28 juin prochain.

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Alors que toutes les études s’accordent sur la centaine de « stresseurs » qui font cette composante majeure de la famille des risques psychosociaux : la souffrance au travail. Et alors que beaucoup de ces causes de stress relèvent du management on en est encore (et toujours) à faire semblant de se demander « ce qui se passe », d’où « ça peut bien venir » et ce qu’il faudrait « envisager de prévoir » ? Or je ne peux m’empêcher de penser qu’une vraie formation des managers, appuyée sur une réelle volonté politique aurait pour effet immédiat de diminuer le manque de considération dont souffrent beaucoup d’opérateurs ; de lutter contre la diffusion d’informations inutiles qui parasitent celles nécessaires ; d’accroitre la marge de manœuvre des encadrants de proximité ; de s’écarter chaque fois qu’il le faut de la procéduralisation excessive du travail … et même de lutter contre la solitude du poste et l’imprécision des missions. Ce serait autant de stresseurs et donc autant de stress en moins, non ?. Pour plus de détails voir, Encadrer une équipe http://astouric.icioula.org