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01 / 03 / 2013 | 10 vues
ALAIN ASTOURIC / Membre
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Encadrer une équipe : ne pas confondre prévention du stress et poudre aux yeux

Depuis deux décennies, le management des hommes au travail (pardon, le management des ressources humaines), est devenu synonyme de mobilité incessante, transformation permanente, flexibilité, polycompétence et d’individualisation des résultats au sein d’une entreprise prétendument individualisée pour le bien de tous. Or, s’il est exact que ces évolutions peuvent offrir certaines occasions de responsabilisation des salariés, elles ont surtout pour effet d’accroitre la souffrance au travail. Alors que faire en ces temps du triomphe de l’individualisme ? C’est LA question à laquelle Encadrer une équipe, publié à la Chronique Sociale apporte une réponse concrète : étant donné qu’on ne peut pas revenir en arrière, il est devenu urgent de reconstruire l’entreprise. Il est plus que temps de donner enfin à la maîtrise et aux cadres non seulement une réelle et suffisante marge de manœuvre mais aussi une formation sérieuse à la conduite des hommes :

  • communication interindividuelle,
  • gestion du changement ,
  • recherche de l’amélioration de la qualité (à ne pas confondre avec la certification),
  • délégation de pouvoir,
  • prise de décision,
  • négociation interindividuelle,
  • motivation,
  • conduite de réunion,
  • prise de parole en public,
  • entretien de face-à-face.
Nous sommes bien conscients que vu l’ampleur des dégâts rien en soi n’est suffisant et que la pédagogie à elle seule n’est pas la panacée. Mais si l’on n’utilise pas en premier lieu les moyens existants, ceux-la même qui ont depuis longtemps fait leurs preuves, rien ne sera jamais résolu. En outre parce qu’en matière de relations sociales dans le travail, de conditions de travail et d’organisation du travail, la démarche collective est toujours à privilégier, nous insistons sur la nécessité à former aussi les décideurs et dirigeants (surtout les plus jeunes) au minimum aux problématiques de la santé et du bien-être au travail ainsi qu’à la gestion du changement dans les organisations. De préférence à la totalité de ce même programme. On a là un train de mesures qui en ne confondant pas prévention du stress et poudre aux yeux devrait nous permettre de regagner suffisamment de confiance et d’adhésion pour, enfin, travailler mieux. Encadrer une équipe, la conduite des hommes dans une période de mutations.
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