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14 / 06 / 2011 | 13 vues
Jacky Lesueur / Abonné
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Insertion sociale et professionnelle des jeunes en situation de handicap

Soutenu en 2010 par la Fondation Paul Bennetot, le projet de l’Institut d’Éducation Motrice (IEM) Charlemagne (Ballan-Miré 37) vise à étudier le processus d’accompagnement des jeunes en situation de handicap, pour faciliter leur insertion sociale et professionnelle.

Depuis neuf ans, l’IEM Charlemagne propose aux jeunes en situation de handicap moteur (de 16 à 20 ans) de poursuivre leur scolarité, en intégrant l'un des parcours individualisés de formation, à visée sociale et professionnelle.

La chargée de projet, Marie-Laure Ghosn, est ergothérapeute à l’Institut Charlemagne et spécialisée en matière de réadaptation sociale et d’insertion. Elle a mis en place une évaluation professionnelle de recherche, dont la démarche théorique a reçu le soutien du département de Sciences de l’Éducation et de la Formation de l’Université François-Rabelais (Tours), ainsi que l'appui méthodologique du chargé de mission de la Fondation Paul Bennetot.

Son objectif est d’améliorer le processus d’insertion des jeunes en situation de handicap, son travail soulève plusieurs questions dans ce but.

  • Comment les accompagner dans l’élaboration de leur projet de vie d’adulte, afin de faciliter leur insertion sociale et professionnelle et d’améliorer leur qualité de vie ?
  • En quoi cet accompagnement participe au développement de leurs compétences, à la reconnaissance et à la validation de leurs acquis et comment influe-t-elle sur  leur insertion socioprofessionnelle ?
  • Comment améliorer les compétences spécifiques des formateurs en cohérence avec le processus d’accompagnement en formation ?

Ce travail a permis de renforcer les compétences des professionnels de l’Institut, l’IEM Charlemagne a notamment obtenu un agrément, en février 2011, lui permettant de délivrer un diplôme spécialisé : le « B2i adultes ».

Ce projet a également fait émerger une démarche collective au sein de l’Institut, où tous les professionnels ont pu mettre à plat leurs compétences et réinterroger leurs pratiques, pour pouvoir encore les améliorer.
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