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14 / 10 / 2009 | 8 vues
Floréal Pinos / Membre
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Le temps de l'audace est venu chez ASF (Vinci)

Le capital humain ? Voici une expression qui prend désormais toute sa place. Plusieurs spécialistes s'en font régulièrement l'écho dans de nombreuses publications et ce, de manière en constante progression ces derniers mois. Il en ressort souvent la même chose : les entreprises qui n'ont en tête que la préservation et le développement du capital financier devraient aussi, et surtout, se préoccuper du capital humain. C'est cet actif qui constitue, toujours selon ces observateurs avisés, la véritable richesse de l'entreprise.

Le facteur humain au centre de la démarche pour améliorer la performance de l'entreprise, les salariés au cœur de l'entreprise, c'est le discours que porte la CFDT depuis longtemps. Et la crise actuelle est l'occasion à ne pas rater pour « remettre les pendules à l'heure ». Même certains chefs d'entreprise portent aujourd'hui ce discours ! Il ne reste plus qu'à engager des actes concrets face à ces propos.

Quoi de plus normal ? Ainsi, sur ASF, groupe Vinci, ce sont bien les salariés qui sont les premiers vecteurs auprès des clients, que ce soit dans les péages, sur l'autoroute, dans les espaces clients qui vendent des abonnements de télépéage, le contact se fait avant tout oralement et l'image d'ASF qui est renvoyée vers l'extérieur passe d'abord par là. Les compétences, le professionnalisme, l'implication et le savoir-faire des salariés constituent bien une richesse qu'il ne faudrait pas sacrifier au nom d'une rentabilité de court terme.

Un des messages forts est que, bien souvent, c'est au cœur de la tempête que les entreprises doivent faire preuve d'audace. Nous pensons que ce temps est venu, aux ASF.

  • La dégradation inexorable de l'emploi dans toutes les filières, que la CFDT dénonce régulièrement, avec son corollaire de tensions dans les équipes et de conséquences sur les conditions de travail génératrices de stress et de mal-être, doit être stoppée.

L’entreprise ne peut progresser dans de bonnes conditions dans ce contexte, car des salariés bien au travail assure la bonne santé d'une entreprise. Ouvrons les yeux et sortons enfin du simple (simpliste ?) raisonnement économique. C'est l'un des enjeux essentiels que la CFDT entend bien relever dans les prochains mois, en prônant l'approche syndicale la plus large possible.
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