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12 / 03 / 2009 | 1 vue
Françoise Gauchet / Membre
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Administrations: des actions "peu onéreuses" pour développer la représentation des femmes aux fonctions d’encadrement supérieur

A l’avant-veille de la journée de la femme du 9 mars, M. Santini, Secrétaire d’Etat chargé de la Fonction Publique, a présidé le comité des DRH du public et du privé (mis en place l’an dernier).

L’ordre du jour était consacré aux thèmes de la parité et de la diversité. Dans ce contexte, la question de la représentation des femmes dans l’encadrement supérieur de la Fonction Publique a semble-t-il, fait l’objet d’une attention toute particulière.

Dans un communiqué rendu public le 6 mars, le Ministre rappelle le constat fait sur les disparités qui peuvent exister entre les Etats membres de l’union Européenne en termes de promotion des femmes à ces niveaux d’emplois.

  • En France il convient de rappeler que si  50%  environ des fonctionnaires de l’Etat sont des femmes, elles ne sont  plus que 15% à détenir des emplois d’encadrement supérieur.

Cela dit la situation est à peu près la même dans les autres Fonctions Publiques (hospitalière et territoriale).

A l’issue de cette réunion et fort des enseignements des échanges public-privé dans cette « instance », le Ministre a demandé aux DRH de toutes les Administrations de s’engager dans la formalisation de plans d’action visant à améliorer concrètement  la représentation des femmes dans les fonctions d’encadrement supérieur dans la Fonction Publique. Ce plan devrait être mis en place dans le courant de l’année.

Plusieurs pistes sont suggérées, d’autant qu’elles s’avèrent (à la lumière d’expériences recensées) selon les propos du Ministre « peu complexes », et surtout « peu onéreuses ». Parmi celles-ci :

  • L’aménagement des conditions et du temps de travail ;
  • l’utilisation de la téléconférence pour les femmes travaillant à temps partiel ;
  • le recours à des programmes de formation à destination des cadres pour faire évoluer leurs perceptions et leurs comportements ;
  • des programmes d’accompagnement spécifiques pour les femmes en situation de postuler à ces emplois ;
  • la publication au sein des structures publiques ou privées de statistiques régulières sur le nombre de femmes à chaque niveau hiérarchique.

Au-delà des ces « grandes » déclarations d’intention ou perspectives, il sera intéressant de voir comment la déclinaison de ce « plan d’action » sera réalisée, car il est évident que bien du chemin reste à faire et qu’il faudra démontrer une réelle volonté d’avancer au niveau gouvernemental : notamment au moment des nominations aux postes en question.

  
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