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11 / 09 / 2015 | 4 vues
Euronext Intersyndicale / Membre
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Malgré le refus de l’administration d’homologuer le PSE, Euronext poursuit son projet de licencier un tiers de ses effectifs parisiens

Au terme d’une procédure très éprouvante pour l’ensemble des salariés et dans un contexte d’absence de volonté de dialogue de la part de la direction, la DIRECCTE a refusé le 30 juillet 2015 l’homologation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de la société Euronext Paris SA.

Ce refus parfaitement motivé et justifié n’aura malheureusement laissé que quelques semaines de répit aux salariés.

En effet, contrairement à leur demande d’attendre la prise de fonction du nouveau PDG du groupe qui ne manquera pas d’ajuster la stratégie de l’entreprise et d’aligner son organisation envers ses nouveaux objectifs, la direction actuelle a décidé de soumettre à la va-vite et sans volonté de rechercher un accord d’entreprise, une version radicalement modifiée conduisant toujours à un même nombre de licenciements que le précédent PSE.

Lors de l’assemblée générale organisée le 4 septembre 2015 par les syndicats unanimes dans l’entreprise, les salariés ont une nouvelle fois manifesté leur incompréhension face aux motivations invoquées par la direction et ont mandaté leurs représentants pour mettre ce projet en échec.

Rien n’oblige à tant de précipitation et de mépris envers les salariés.

  • L’activité de juillet 2015 et encore plus celle d’août 2015 a été exceptionnellement forte : le volume quotidien moyen des marchés au comptant en hausse de 58 %, celui sur les ETF de 126 %, celui des dérivés financiers en hausse de 9 % et des dérivés sur les matières premières en hausse de 38 % par rapport au mois d’août 2014.
  • L’EBITDA du deuxième trimestre 2015 s’inscrivait déjà en forte hausse à 70,1 millions d’euros, ce qui représentait une marge de 53,9 %, contre 46,3 % au deuxième trimestre 2014 et un objectif affiché ambitieux de 53 %.
  • L’ensemble des salariés a déjà payé un lourd tribut dans le programme d’économies décidé par le groupe, au travers notamment d’un allongement considérable de la journée de travail dû au déménagement du centre historique de la rue Cambon au mois de juin.

Toujours animées par le devoir de porter les intérêts collectifs tant des salariés que de l’entreprise et de ses actionnaires, les organisations syndicales ne peuvent que déplorer cette nouvelle marque d’obstination sur un projet qui n’a aucune justification économique, qui malmène l’ensemble des salariés et met ainsi en péril la pérennité économique de l’entreprise, et de l’écosystème du secteur financier européen.

Pour joindre l’intersyndicale inter-entreprise 
CFDT : Sylvie Larrède au 06 46 33 51 69 et Dominique Orengo au 06 11 14 76 98.
CFE-CGC : Nafissatou M’Baye-Racine au 06 60 19 45 41.
CGT : Patrice Crosas au 06 95 57 50 03 et Vincent Fortun au 06 61 53 89 33.

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