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22 / 09 / 2015 | 1 vue
Denis Garnier / Membre
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Les patrons des hôpitaux déclareraient-ils la guerre au gouvernement ?

Quelle mouche a piqué le président de la Fédération hospitalière de France ?
Dans un courriel adressé à l’ensemble des directeurs d’hôpitaux et aux médecins présidents des commissions médicales d’établissement, le président de la FHF invite tous les directeurs et présidents des médecins « à s’opposer avec fermeté aux injonctions des Agences régionales de santé dictées par des considérations comptables et technocratiques, contraires à l’intérêt général et aux valeurs de service public ».

Pour la FHF, « il serait irresponsable de demander aux hôpitaux du service public de refuser des malades simplement pour diminuer leur activité, au profit des cliniques commerciales qui ne se voient imposer aucune contrainte de ce type ».

Pour conclure, la FHF demande à tous les directeurs et présidents des médecins « de lui signaler les injonctions de ce type, afin d’orchestrer une réaction d’ampleur nationale qui prendra à témoin les responsables politiques et nos concitoyens ».

La situation est grave

Le personnel hospitalier doit comprendre la gravité de la situation. Bien sûr, la FHF, comme la CFDT et l’UNSA, ont approuvé le pacte de responsabilité ayant pour conséquence l’austérité et 3 milliards d’économies à réaliser dans les hôpitaux.

Si ces syndicats refusent d’exiger le retrait du pacte de responsabilité du gouvernement, il semblerait que la FHF (c’est-à-dire les représentants des conseils de surveillance des hôpitaux français) considère à juste titre que ces mesures d'économie vont conduire l’hôpital à la catastrophe.

Ne laissons pas faire !

Les fédérations syndicales du personnel hospitalier CGT, FO et SUD n’attendent pas la FHF pour agir ! La situation est grave et, oui, il convient de prendre nos responsabilités en toute indépendance. C’est pourquoi nous appelons ensemble, avec tous ceux qui veulent s’opposer à cette austérité, à manifester le jeudi 1er octobre pour le retrait du pacte de responsabilité et la loi de santé et pour mettre un coup d’arrêt à l’austérité budgétaire.
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