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13 / 03 / 2014 | 1 vue
Jacky Lesueur / Abonné
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Les emplois en chute libre à Air France

Air France poursuit son régime draconien de réduction des effectifs,  visant le retour à l’équilibre des comptes à la fin 2015.

L’objectif est ainsi de réduire le niveau de la masse salariale de 150 millions en 2014, cela après une baisse de 234 millions en 2013. Pour la direction, il s’agit de participer à la réduction de l’endettement du groupe Air France-KLM.

Le 6 mars, à l’occasion du dernier comité central d’entreprise (CCE), la direction d’Air France a donc dévoilé ses nouveaux projets, consistant à lancer la deuxième phase du plan de départs volontaires (PDV) de personnel pour 2014.

Comme le souligne le dernier numéro de FO Hebdo, cette phase s’intègre au plan général de réductions d’effectifs, baptisé « transform 2015 » et lancé en 2012 au sein du groupe Air France-KLM (69 500 salariés à la fin 2012).

 

Opérationnel en juin

Ce plan a déjà rempli une partie de sa triste mission, induisant 5 100 départs de salariés du groupe entre 2012 et 2013. Cette fois, le PDV concernera les navigants de la compagnie (stewards, hôtesses et pilotes, y compris ceux âgés de moins de cinquante ans) et sera opérationnel entre juin et décembre prochains, annonce la direction d’Air France.

Pour elle, le sureffectif se chiffre à 350 postes équivalents temps plein chez les pilotes et 750 chez les stewards et hôtesses. Le cabinet Secafi, mandaté par le CCE, estime en revanche que ce sureffectif est bien moindre : 93 postes chez les pilotes et 375 chez les stewards et hôtesses.

Le PDV présenté par la direction le 6 mars n’est donc pas forcément tout à fait acquis...

 

Reste qu’Air France maintient son projet global de réduction des effectifs.

Dès septembre, elle annonçait ainsi la prochaine suppression de 2 800 postes dont, encore, des postes de personnel au sol. Après les premières mesures qui avaient engendré plus de 200 départs volontaires en 2013, la direction estime ainsi qu’il reste un sureffectif de 1 560 postes au sol. Le 6 mars, le cabinet Secafi a tenu à alerter le CCE sur les « risques sociaux importants » du plan de départs volontaires.

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