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28 / 02 / 2014 | 5 vues
robin carcan / Modérateur Contenu
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Les conditions « trop » favorables de l'accord de maintien dans l'emploi de Behr France

L'entreprise Mahle Behr France et son site de Rouffach (Haut-Rhin) avait été parmi la première à signer un accord de maintien dans l'emploi, en juillet 2013. Celui-ci prévoyait le gel des salaires jusqu'en 2015 et le passage de 15 à 10 jours de RTT. Objectif : éviter un plan social (102 licenciements sur un effectif de 1 200 salariés, dont 1 009 CDI).

Candidats au refus

Plus de 150 salariés de l'équipementier automobile avaient refusé de signer l'accord et avaient été licenciés. Aujourd'hui, le PDG, Henry Baumert (aussi président de l'UIMM Alsace), explique à L'Usine Nouvelle [payant] qu'il ne s'attendait pas à susciter tant de refus. Avec le recul et sans regretter ce choix, il estime que les conditions de l'accord ont « probablement été trop favorables ».

 

Pour mémoire :
« une indemnité supra-légale de 14 000 euros, à laquelle s'ajoutaient entre 600 et 900 euros par année d'ancienneté ».

 

Mahle Behr reconnaît avoir perdu des compétences mais, ironie de l'histoire, précise avoir embauché depuis des dizaines de personnes.

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