Mardi 28 juin 2016, lors de la réunion plénière du comité central du groupe public ferroviaire de la SNCF, la CFDT cheminots a vigoureusement protesté face aux contre-vérités et contradictions de la direction de l'EPIC SNCF mobilités.

En effet, alors que la direction du groupe public de la SNCF expliquait il y a un mois vouloir satisfaire (partiellement) la revendication syndicale (de remettre en cause la gestion par activités (GPA)  organisée en silos quasi étanches), en proposant une « certaine porosité de la GPA » jugeant l'organisation de la production actuelle défaillante et source de gaspillage.

Pour le syndicat CFDT, la GPA est encore et toujours pour la SNCF (notamment SNCF mobilités) le « grand bazar à succursales multiples » avec une « différenciation » si « différenciée » qu'elle va produire une nouvelle accélération du délitement du travail collectif.

 

La CFDT cheminots dénonce la dédicace excessive de certaines catégories de personnel (ASCT et conducteurs). Il est cynique de déclarer que la moyenne du temps de travail des conducteurs du fret est de 148 journées de service par an alors que leurs collègues (transport de voyageurs) sont souvent débordés. Il est inacceptable de faire reporter sa responsabilité sur ces cheminots victimes de cette GPA.

La CFDT cheminot souhaite la fin de l'utilisation de langages différents selon les instances et les interlocuteurs, en provinces, dans les établissements, unités de production, gares etc.

La CFDT cheminots mettra tout en œuvre pour rendre productif et constructif le nouvel accord d'entreprise.

Concrêtement, la CFDT cheminots refuse d'envisager l'usage de l'article 49 (possibilité d'accord dérogatoire à la règlementation du travail sous conditions spécifiques) pour consolider une GPA encore plus rigide et funeste pour le service ferroviaire SNCF destiné aux voyageurs.