Un jour de carence : le ministre du travail n'est pas celui de la santé
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La complémentaire santé, la prévoyance des risques lourds (invalidités, décès), les coups de pouce à la retraite sont autant d’ingrédients de ce thème qui se conjugue dans les entreprises avec les leviers de la rémunération globale. La protection sociale complémentaire s’articule aussi avec les mécanismes de l’assurance maladie et de l’assurance vieillesse sur fond d’exonérations de cotisations sociales.
Il existe une relation évidente entre l’évolution de la situation économique, la dégradation des conditions de travail et l’augmentation des arrêts de travail pour raison de santé.
Voilà une nouvelle qui devrait réjouir ceux que la protection des salariés inquiète encore un tant soit peu.
Véronique Descacq, secrétaire nationale de la CFDT, en charge de la protection sociale, défend les contrats collectifs alors que la Cour des Comptes réclame la suppression des exonérations fiscales associées.
La décision ministérielle, validée par l’Assemblée nationale, d’introduire un délai de carence d’un jour pour les fonctionnaires et de faire passer de 3 à 4 jours celui qui s’appliquait historiquement dans le privé, va coûter cher aux employeurs d’Alsace-Moselle.
Une circulaire de la DGT (Direction générale du Travail) datée du 28 octobre vient préciser les conditions dans lesquelles les entreprises qui emploient au moins 50 salariés seront soumises à l'obligation de négocier un accord ou conclure un plan d'action de prévention de la pénibilité, leur contenu et les conditions dans lesquelles l'autorité administrative (en l'occurence la DIRECCTE) fixera
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