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25 / 10 / 2011 | 1 vue
Olivier Hoeffel / Membre
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L'expression directe, une dimension de la qualité de vie au travail

Miroir Social organisait avec le soutien de Sécafi, un café social le mardi 18 octobre à Paris sur le thème « quelles conditions pour s'exprimer collectivement sans crainte sur son travail ? ».

Je ne développerai pas plus le déroulé de cette manifestation puisque la rédaction de Miroir Social va le faire.

Puisque notre site laqvt.fr sur la qualité de vie au travail présente ce vendredi 21 octobre l'épisode N°4 des impertinences du Professeur Bossondur, dont une partie a justement trait à l'expression des salariés, je voudrais dire quelques mots à ce sujet en lien avec le concept de qualité de vie au travail.

Une dimension importante de la qualité de vie au travail est la communication. L'accord national interprofessionnel sur le stress au travail a clairement expliqué qu'une mauvaise communication dans l'organisation pouvait être un facteur de stress au travail.

Il ne faut pas voir dans la communication le seul flux d'information vertical ou comment une direction générale diffuserait la bonne parole aux salariés.

L'expression directe de tous les individus d'une organisation fait manifestement partie de la communication en question.

J'ai déjà développé sur plusieurs sujets le principe de coresponsabilité. Il en est de même de mon point de vue pour la communication. J'ai aussi utilisé la notion de partie prenante empruntée à la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), qu'il serait plus juste de rebaptiser « responsabilité sociétale des organisations ».

Dirigeant, équipe dirigeante, ligne hiérarchique, représentants du personnel, salariés, intervenants extérieurs dans l'organisation, clients ou usagers etc., nous sommes tous concernés par l'expression directe dans l'organisation.

Un bon niveau de qualité de vie au travail repose entre autres sur le droit à l'expression directe entre collègues, avec la hiérarchie et avec toutes les parties prenantes, sous réserve de la confidentialité.

Lorsque la parole ne peut être libérée dans l'organisation, de nombreux exemples nous montrent que le développement des nouvelles technologies de la communication permettent une expression en dehors des murs de l'organisation avec un effet négatif pour son image.

L'amélioration de la qualité de vie au travail, c'est gagnant-gagnant, y compris dans le champ de la communication.

Un processus qui nécessite le courage de chacune des parties prenantes car la non-communication est une forme de facilité mais qui coûte cher à terme, financièrement pour l'organisation et psychologiquement pour le salarié.

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