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18 / 07 / 2018 | 7 vues
Isabelle Fleurence / Membre
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L'accord sur l'accompagnement social à la direction technique de la Poste ne vaut pas approbation de la nouvelle organisation

Le 8 juin dernier, notre syndicat s’est prononcé au comité technique contre la réorganisation de la direction technique. Fort de l’avis du cabinet d’expertise, nous nous étions également prononcés lors du CHSCT du 29 mai en faveur des recommandations du cabinet et contre le projet de réorganisation dans le cadre de l’avis émis par le CHSCT.

Ce faisant, FO (de même que la CFDT, la CGC, l'UNSA et la CFTC) a signé l’accord social d’accompagnement qui stipule qu’ « il ne vaut pas approbation de la nouvelle organisation ».

Les raisons d'une signature :

  • parce que cet accord permettra aux collègues directement touchés par cette réorganisation de bénéficier de primes spécifiques auxquelles ils n’auraient pu prétendre avec les mesures des BRH par défaut ;
  • parce que des avancées ont été obtenues pour réduire les effets de la productivité sur le personnel.

En effet, notre opposition à cette logique de productivité, notamment à la suppression pure et simple des encadrants techniques (ET) Infra dès le début des négociations, a mené la direction technique à proposer la création du poste de techniciens experts opérationnels (TEO).

S’il ne maintient pas la fonction d’ET Infra telle que nous le revendiquions, il permet toutefois à nos collègues d’éviter dans le pire des cas d’être en transition professionnelle.

Si un appel à candidatures de ces collègues ET n'est pas retenu, ces derniers se verront proposer le poste de TEO par défaut (et non « en fonction des besoins » comme l’avait réécrit la direction).

C’est bien grâce à notre vigilance et à notre action en séance de CDSP conclusive du 23 mars dernier que cette modification de la direction, lourde de conséquences, a été évitée…

  • Parce que 30 nouvelles promotions de TEO étalées sur 2018 et 2019 ont également été accordées par la direction, là aussi grâce à notre persévérance dans ces négociations.
  • Parce que les collègues qui auraient bénéficié d’une mobilité avant la mise en œuvre de la réorganisation le 3 septembre prochain bénéficieront du dispositif d’accompagnement de manière rétroactive en date du 18 octobre 2017, soit la CDSP de lancement de cette réorganisation.

Pour toutes ces raisons mais aussi pour vérifier en commission de suivi que la direction technique honorera les prérogatives de l’accord d’accompagnement, notre organisation syndicale s’est engagée en signant cet accord qui devient dès lors majoritaire.

Notre fédération s’est voulue pragmatique. À la posture du « non » à tout et aux dommages inhérents que cela engendre, nous avons privilégié de négocier pied à pied tout ce qui pouvait être arraché.

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