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19 / 09 / 2014 | 4 vues
Thierry Segard / Membre
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Inscrit(e) le 07 / 02 / 2009

Tioxide « squatté » par plus de 600 migrants

Décidément, l'histoire se répète inlassablement.

En 2009, alors que l'ombre d'une fermeture planait sur l'usine calaisienne, la présence de migrants aux alentours du site, faisant régulièrement des incursions sur les lieux de productions, accentuait les craintes des salariés.

Aujourd'hui, l'annonce de la vente d'un brevet aux Chinois met à nouveau les salariés de l'usine calaisienne dans une situation critique et, comme un malheur n'arrive jamais seul, plus de 600 migrants se sont installés non pas à proximité du site de production mais carrément sur le territoire de l'usine qui s'en serait bien passé dans la conjoncture actuelle.

Malgré une décision de justice, l'expulsion ne semble pas à l'ordre du jour et il faut s'attendre à ce que Tioxide passe un hiver difficile car les campements fleurissent un peu plus chaque jour.

Zone occupée

Notre salle de tennis couverte est squattée, le matériel entreposé par le comité d'entreprise a été réquisitionné par les migrants, notre salle de ping-pong également ; nous sommes obligés de tenter de trouver des clubs pour nous accueillir...

Des salariées sont déposées route de Gravelines par le bus et doivent traverser la zone occupée par les migrants pour terminer le chemin à pieds vers l'usine. Seriez-vous rassurés à leur place ?

Notre humanisme nous taraude, pourtant la peur de l'autre s'installe. Le ras-le-bol finira par avoir raison de la population. Quelles en seront les conséquences ?

Peu de décision des politiques pour l'instant...

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Chère Madame, votre engagement vous honore car personne ne peut rester insensible à la misère humaine. Moi-même, je suis frustré de ne pas avoir la solution mais vous ne pouvez pas remettre en question avec tant de désinvolture le droit de propriété, en effet, je ne suis pas persuadé que vous accepteriez que votre jardin soit pris d’assaut sans votre permission. Quant à la peur de l’autre que vous ne voulez pas prendre en considération, ce n’est qu’une constatation de ce qui est, la grandeur de votre combat ne doit pas occulter le sentiment de personnes aussi fréquentables que les migrants. Tout le monde devrait avoir droit au logement, manger à sa faim et vivre en sécurité, les migrants ne demandent qu’à s’épanouir dans un monde meilleur, seulement, ce monde là est un monde qui n’existe pas pour le moment et à mon humble avis, il n’est pas prêt d’exister, de tout temps les êtres humains se sont affrontés pour des territoires, pour le pouvoir, pour l’argent et les ont défendus avec férocité. Ce monde là est cruel, je vous l’accorde et je n’ose imaginer ce qu’il sera demain lorsque le réchauffement climatique aboutira à des déplacements de population en masse. En tout cas merci pour votre commentaire, la libre expression est un droit précieux..