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07 / 02 / 2012 | 25 vues
Thierry Segard / Membre
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Tioxide Calais : quand la CARSAT s'intéresse à la poussière de dioxyde de titane

La venue récente d'un ingénieur de la CARSAT (Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail) qui a assisté à des dysfonctionnements mettant en évidence des conditions de travail pour le moins « non conformes » a mis en émoi la direction et tout le personnel, qui s'est soudain souvenu qu'il fallait prendre en compte la santé au travail...

Lors d'une seconde visite pour effectuer des mesures afin de savoir ce que respirent les salariés affectés au conditionnement du produit, la CARSAT a dû être surprise de voir autant de monde dans la zone, on comptait en effet plus de 10 personnes de l'encadrement pour surveiller les opérations...

Les salariés sont pourtant le plus souvent livrés à eux-mêmes et se débrouillent pour produire avec des machines sous-entretenues qui émettent beaucoup de poussière de dioxyde de titane, pourtant classé « 2b »  par le CIRC (Centre international de recherche sur le cancer).

  • La direction se veut rassurante, car son combat est de faire déclasser le dioxyde de titane de « potentiellement cancérigène » à « inoffensif ». Reste que les salariés ne savent toujours pas ce qu'ils risquent : principe de précaution, quand tu nous tiens...

La direction calaisienne se contente de confier à certains que la CARSAT peut fermer l'usine. Autrement dit, les salariés doivent « serrer les fesses » et subir sans mot dire pour conserver leur travail, et surtour ne pas faire état de leurs conditions de travail qui peuvent pourtant être facilement améliorées. Ce n'est qu'une question de priorité...

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