Technologies numériques en entreprise: gare aux mauvais usages!
Contrôle, surveillance, traçabilité, mesure, suivi... Un vocabulaire qui ne s'applique plus seulement aux produits et processus, mais également aux salariés. Les technologies permettent aux employeurs de collecter de plus en plus de données à caractère personnel sur leurs collaborateurs. Pour les syndicats, la vigilance s'impose.
Le pilotage de la dépendance pourrait inspirer l'assurance-maladie
La réforme de la dépendance devrait déboucher sur un partenariat public-privé. Ainsi, sous le vocable partenariat public-privé, il est notamment question de cogestion publique-privée du risque dépendance.
La loi informatique et libertés (I&L) fixe un cadre à la collecte et au traitement des données à caractère personnel afin de les protéger. Des règles que doivent aussi respecter les entreprises et les administrations à l’égard des informations concernant leurs salariés, sous peine de sanctions pénales. Et qui se conjuguent avec les dispositions du Code du Travail.
Suppression des zones de commentaire, cryptage des données : la SSII dit avoir tiré les leçons de l'erreur de routage d'un fichier RH relatif aux augmentations de salaire de certains de ses collaborateurs, parvenu dans la boîte électronique de ces derniers.
La question de la surveillance des salariés impose la conciliation de deux principes : la nécessaire surveillance de l'employeur de l'activité des salariés placés sous sa subordination, d'une part, et l'indispensable respect des libertés individuelles d'autre part.
Si le droit de surveillance de l'employeur est reconnu, il est borné par des limites :
Perte de contrôle, création de fichiers parallèles, utilisation à mauvais escient des informations : les transferts de données RH à l'étranger soulèvent de nombreuses interrogations. Si le danger ne peut être exclu, les salariés sont relativement bien protégés par la législation européenne.