À son retour de congés, fin août, une dirigeante du service des RH de la filiale BP2S a incidemment découvert une étonnante mention dans une liste de postes à supprimer : à côté de son nom, une annotation supplémentaire était accolée : « out » (...)
Si un salarié présente un franchissement de seuil de température, l'information lui est présentée sur l'écran de mesure et le chargé d'accueil lui proposera d'effectuer une contre-mesure par thermomètre infrarouge (...)
Certains salariés ont préféré différer leurs congés pour être présents quand le plan de départ portant sur environ 500 postes va officiellement ouvrir (...)
À la Société Générale ou chez LCL, des accords sur la prise des jours de repos ont été négociés mais pas chez BNP Paribas qui, avant la crise sanitaire, avait engagé un projet de remise à plat des horaires de travail avec des RTT en plus pour certains, en moins pour d’autres (…)
Triste réalité : les banques françaises taillent dans leurs effectifs, tout en faisant régner un climat délétère auprès de leurs collaborateurs. BNP Paribas, Société Générale, Arkéa, LCL… De plus en plus d’établissements piétinent les droits des travailleurs.
En décembre 2018, les 1 000 salariés de BNP Paribas Securities Services (services multi-actifs aux gestionnaires de fonds) ont été informés d’une nouvelle réorganisation après le plan de départs volontaires de 2016 qui a vu partir 20 % de l’effectif de cette activité de banque d’affaire (CIB).
Le projet de loi dit « pacte sur la croissance des entreprises » prévoit d’imposer deux représentants des salariés au conseil d’administration dès lors que celui compte plus de 8 administrateurs non salariés (contre 12 aujourd’hui) mais quid des conditions dans lesquelles les administrateurs salariés accèdent à leur siège ?
À voir le taux de participation extrêmement faible sur beaucoup d’élections d’administrateurs salariés, leur désignation apparaît comme une alternative crédible. Dans tous les cas, la légitimité tient dans la capacité à trouver sa juste place...