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01 / 06 / 2010 | 2 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Quand le syndicalisme de métier tire son épingle du jeu

Les journalistes ont représenté 690 des 4 600 votants aux dernières élections professionnelles de Radio France (octobre 2009). Le SNJ (Syndicat national des journalistes), lié à Solidaires, a recueilli 14,5 % des voix pour devenir la 4ème force syndicale de l’entreprise. Voilà l'exemple d'un syndicalisme de métier qui a tiré son épingle du jeu et qui se distingue des syndicats généralistes en refusant d'avoir des permanents.

« Nous perdrions toute légitimité à représenter notre métier avec des permanents. C’est cette prise avec la réalité du métier qui est probablement l'une des raison de notre succès », estime Valeria Emanuele, la secrétaire nationale du SNJ de Radio France.

Résultats des dernières élections à Radio France : CGT (25,5 %), SUD (19,5 %), CFDT (18,4 %), SNJ (14,5%), FO (11,9 %). La CFTC et la CFE-CGC ne sont plus représentatifs.

Pourquoi ce syndicalisme de métier ne se retrouve que chez les journalistes ou encore les professeurs de l'éducation nationale ? Le Munci a bien tenté de créer un syndicat des informaticiens pour finalement se transformer en association professionnelle des informaticiens, avec un partenariat avec le Specis (Unsa) représentant la branche des bureaux d'études, du conseil, de l'ingénierie, de l'informatique et des services.

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