Participatif
ACCÈS PUBLIC
12 / 09 / 2019 | 97 vues
Céline Vauvarin / Membre
Articles : 8
Inscrit(e) le 19 / 10 / 2018

Versement mensuel du crédit d’impôt aux particuliers employeurs pour faire reculer le recours au travail non déclaré

La Fédération des particuliers employeurs de France (FEPEM) se réjouit du versement mensuel du crédit d’impôt pour les particuliers employeurs annoncé hier par le Ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, mesure que la FEPEM souhaitait depuis des années.
 

Le versement mensuel du crédit d'impôt sera expérimenté à partir du 1er juillet 2020 dans deux départements (Paris et le Nord) pour les personnes âgées et les handicapés en situation de dépendance résidant et employant à leur domicile. Cette expérimentation doit par la suite être généralisée à tous les particuliers employeurs en 2021.
 

Cette mesure, qui va dans le sens des orientations portées par la FEPEM depuis des années, permettra à la fois de redonner du pouvoir d’achat aux ménages en les soulageant d’une avance de trésorerie parfois conséquente, de faciliter l’accès à l’emploi à domicile pour des ménages modestes et de faire reculer le recours au travail non déclaré.
 

« Cette décision est une grande satisfaction pour les 3,4 millions de particuliers employeurs de France mais c’est aussi, plus globalement, une mesure d’intérêt général, qui aura des effets bénéfiques en termes d’empois et d’enjeux sociétaux. Verser mensuellement le crédit d’impôt, c’est du pouvoir d’achat redistribué et du pouvoir d’emploi déclaré, sans effet d’aubaine », a commenté Marie-Béatrice Levaux (présidente de la FEPEM) qui s’est exprimée lors de la conférence de presse du ministre.
 

Ce dispositif, qui intervient après la mise en œuvre ces derniers mois des outils de simplification Pajemploi+ et CESU+ et annoncé au moment même où la FEPEM lance une plate-forme d’information entièrement dédiée aux particuliers employeurs (www.particulier-employeur.fr), est une nouvelle étape déterminante pour un accès à l’emploi à domicile pour tous, notamment pour les retraités modestes.
 

« Cette décision montre que les pouvoirs publics ont pris la mesure de l’enjeu sociétal qui se profile, alors que la problématique du vieillissement démographique se présente à nous et que le secteur de l’emploi à domicile est un partenaire direct pour accompagner la prise en charge de la dépendance. Ils soutiennent ainsi l’aspiration croissante des Français au libre choix de bien vieillir à domicile, en toute autonomie, et d’exercer leur responsabilité sociale et citoyenne », a ajouté Marie-Béatrice Levaux.

Pas encore de commentaires