La Fédération Syndicaliste FO des Cheminots, attachée viscéralement à la liberté syndicale, dénonce la politique de répression qui s’abat de plus en plus fréquemment sur les militants et représentants du personnel de la SNCF.

Depuis plusieurs mois, des cheminots syndiqués et militants syndicaux, toutes organisations confondues, sont convoqués par la police, menacés de sanctions disciplinaires, voire traduits devant des conseils de discipline pour avoir exercé leurs mandats ou participé à des mobilisations collectives. Ces pratiques, qui visent à intimider et dissuader l’action syndicale, portent atteinte aux fondements mêmes du syndicalisme libre et indépendant.

Militer n’est pas un délit. Manifester n’est pas un crime.

Toute tentative de criminalisation ou de mise sous pression du syndicalisme est une attaque directe contre l’ensemble du monde du travail et de l’action syndicale.

L’entreprise publique, déjà fragilisée par les politiques d’austérité, de filialisation et d’ouverture à la concurrence, n’a pas besoin de tension supplémentaire, mais de dialogue et de respect envers ceux qui défendent les intérêts collectifs des cheminots.

Contrairement à certains accords signés récemment entre la direction SNCF et d’autres organisations, notre fédération s refuse toute remise en cause des libertés syndicales et appelle à l’unité de toutes les fédérations syndicales cheminotes pour défendre, préserver et renforcer l’exercice du droit syndical.